France-Italie : les promesses de Barcola, Deschamps sans solution… Coups de cœur et coups de griffe

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Retrouvez ce qui a plu et déplu à nos envoyés spéciaux après la défaite de l’équipe de France contre l’Italie (1-3) vendredi soir, au Parc des Princes, en Ligue des nations.

Au Parc des Princes

COUPS DE CŒUR

La vaillance des Italiens

Après une Coupe du monde regardée depuis la Botte et un Euro raté, l’Italie est en quête d’un second souffle. Elle ne l’a pas trouvé au Parc des Princes, avec cette victoire 3-1 contre l’équipe de France, la première depuis… 70 ans sur le sol français, mais elle a au moins fait le nécessaire pour l’emporter. Et ce n’est pas volé. Les champions d’Europe 2021 ont parfois affiché un niveau technique médiocre. Ils ont aussi exécuté des séquences de jeu de grande qualité, et les trois buts marqués sont d’ailleurs de belle facture. Surtout, cette Italie a affiché une grande vaillance, le staff de Luciano Spaletti s’adaptant parfaitement au plan tricolore après une entame ratée. Les Italiens ont resserré les lignes, joué plus bas pour limiter les espaces et mirent deux joueurs sur le dos de Barcola. Payant. L’Italie n’est peut-être pas encore de retour au premier plan, mais il y a de bonnes bases pour travailler.

Barcola culotté mais esseulé

Tout n’a pas été parfait dans le match de Bradley Barcola, avec quelques passages très discrets. Le Parisien n’est pas le genre à forcer ou à réclamer de prendre le jeu à son compte. Lorsqu’il a des espaces et la confiance, il est en revanche irrésistible. La preuve avec ce but de la 13e seconde, son tout premier en Bleu, et quelques autres escarmouches au fil de la rencontre. Le grand espoir ne s’est pas encore mué en très grand joueur, ça prend du temps, mais il peut rêver. Son culot fait du bien. Surtout au sein de cette équipe sans idée. Les qualités de dribble, la vitesse, il les avait déjà. Il a désormais l’efficacité, en Bleu et au PSG. En tout cas, c’est ce que Barcola montre sur les premiers matches dans ce début de saison, en club et en sélection. Pourvu que ça dure. Confiance au maximum. Réussite totale. Un joueur en plein boum. La seule bonne note de la soirée côté français.

COUPS DE GRIFFE

Aucune révolte, une équipe en perdition

Perdre contre plus fort n’a rien d’infamant, c’est le principe du sport. Mais perdre contre cette équipe d’Italie, valeureuse mais (très) limitée, fait mal au cœur. C’est dire le niveau entrevu vendredi. Le pire, c’est que les Bleus ont logiquement été battus. En dehors de 15/20 minutes emballantes, ils ont manqué de tout. De changement de rythme, d’appétit, de dépassement de fonction, d’idée, mais aussi de révolte quand le bateau s’est mis à tanguer et d’orgueil. Pour un collectif en totale perdition, incapable de changer la donne et d’inverser la tendance. Les raisons sont tactiques, physiques et mentales, mais cette sélection n’a jamais été une équipe au Parc des Princes.

Mbappe-Griezmann, des leaders inquiétants

On les avait quittés en juillet dernier, dépités après l’élimination en demi-finale de l’Euro face à l’Espagne (1-2) mais surtout passés à côté de leur rendez-vous. Les jambes lourdes, le cœur gros, la tête vide. On les a retrouvés sans jus, sans idée, sans âme de leader. Quand on sait ce qu’ont déjà proposé le capitaine et vice-capitaine en sélection, les voir rendre une copie d’une telle indigente interroge. Les deux tauliers sont à des années-lumière de leur niveau. Rien n’a été vendredi. Pire, ils n’ont même pas sonné la révolte et rempli leur rôle dans une sélection bien trop jeune pour réagir. Entre cette rentrée et l’Euro manqué, ça commence à faire beaucoup.

Deschamps sans solution

Après l’Euro où il a constaté l’état physique déficient de certains joueurs (Mbappé et Griezmann en tête), le sélectionneur national avait annoncé la couleur pour cette rentrée. Un objectif ? Réoxygéner le groupe France et faire tourner entre les deux matches de vendredi et lundi. Il a tenu parole. Sans résultat. La défense, point fort de l’été, a sombré. Le collectif aussi. Les individualités n’ont jamais répondu présent. S’il a tenté d’apporter des solutions avec Ousmane Dembélé, Warren Zaïre-Emery et d’autres en seconde période, le mal était trop profond. Lui aussi s’est monté démuni.



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