France-Italie : le résumé de la défaite des Bleus, peu inspirés pour leur premier match de Ligue des nations

Pour sa rentrée, l’équipe de France de football s’est inclinée contre l’Italie (1-3), au terme d’une rencontre délicate, vendredi 6 septembre, sur la pelouse du Parc des Princes à Paris. Une seconde défaite d’affilée après son élimination dans le dernier carré du Championnat d’Europe des nations, face à l’Espagne (1-2), ce qui n’était plus arrivé depuis neuf ans. Pourtant, Bradley Barcola avait parfaitement lancé la sélection tricolore, en inscrivant le but le plus rapide de l’histoire des Bleus, à la treizième seconde de jeu. Son premier sous la tunique bleue, et dans son stade.

Puis la parenthèse enchantée a vite été fermée. La troupe de Didier Deschamps, bien qu’entreprenante en première période, a alors subi les assauts répétés de la Squadra Azzurra, jusqu’à céder une première fois sur une action somptueuse conclue par Federico Dimarco (30^e). Et une seconde à la reprise, par l’intermédiaire de Davide Frattesi (50^e). Giacomo Raspadori a finalement entériné le résultat (74^e), dans une enceinte éteinte, peu enjouée par le spectacle proposé.

En troisième position de son groupe de Ligue des nations, la France affrontera lundi 9 septembre la Belgique, première de la poule, au Groupama Stadium de Décines-Charpieu (Rhône). Dans l’attente d’un véritable changement.

Ce qu’il faut retenir

• Le cador. Luciano Spalletti.

Avec un effectif peu expérimenté, le poids d’un Euro 2024 manqué, et un obstacle de la taille de l’équipe de France pour faire sa rentrée, le sélectionneur de la Squadra Azzurra a su faire payer ses choix. Dans un récital de phases en contre, le dispositif en 3-5-2 a su prendre à défaut le milieu tricolore, puis sa défense. En tête après l’heure de jeu, Luciano Spalletti est même parvenu à soulager ses troupes par des changements bien sentis, qui ont en plus conduit au troisième but, celui qui scelle définitivement la victoire transalpine.

1-0, 1^re : Bradley Barcola a inscrit son premier but en sélection sur une perte de balle italienne, après 13 secondes de jeu. Sur une passe en retrait, le défenseur Giovanni Di Lorenzo se fait surprendre par le pressing de l’ailier parisien, qui lui chipe le ballon. Lancé à toute vitesse, le Français revient dans l’axe et frappe fort du droit sous la barre. Son partenaire en club, le gardien Gianluigi Donnarumma, ne peut rien faire. 1-0.

1-1, 30^e : Les Italiens profitent de l’une de leurs seules incursions pour revenir au score, grâce à un but de leur arrière gauche Federico Dimarco. Le défenseur de l’Inter Milan s’appuie sur Sandro Tonali, qui remise sans contrôle. En première intention, Dimarco reprend de volée du gauche et égalise sur une frappe en pleine lucarne. 1-1.

1-2, 50^e : Mal en point au retour des vestiaires, les Bleus sont devancés dans les duels. Youssouf Fofana perd la balle au milieu de terrain. Mateo Retegui est décalé à droite et centre vers Davide Fratessi, qui tacle pour inscrire son sixième but en 20 sélections.

1-3, 74^e : En difficulté jusqu’à son remplacement par Jules Koundé en fin de rencontre, Jonathan Clauss est une nouvelle fois débordé par Destiny Udogie, qui sert Giacomo Raspadori dans la surface. Pris de court, William Saliba ne parvient pas à reprendre l’attaquant du Napoli, qui ouvre son pied droit. Mike Maignan est battu.

• Le chiffre. 13. L’ailier du Paris Saint-Germain Bradley Barcola a signé le but le plus rapide de l’histoire des Bleus, après 13 secondes de jeu. Franck Sauzée avait marqué en 34 secondes en 1991, face à l’Albanie (5-0).
• La phrase. « Des fois on perd, c’est le football. »

Visiblement fatigué, mais peu inquiet au micro de TF1, Antoine Griezmann a accueilli cette défaite avec un certain détachement.

Treize secondes, et puis c’est tout. Les supporteurs des Bleus qui étaient postés dans les gradins du Parc des Princes ont eu le droit à une vive émotion, très (trop ?) rapidement remplacée par une apathie footballistique de l’équipe de France. La note de notre indice allant de A à E est sûrement sauvée par le jeu plaisant de l’Italie en seconde période.