Football : «C’est une honte», s’indigne Cherki après la défaite de l’OL face à l’OM hier soir dans un match fou

Le milieu de Lyon Jordan Veretout a évoqué «une erreur professionnelle» après la défaite (3-2) de l’OL dimanche à domicile face à l’OM, malgré une supériorité numérique à 11 contre dix à partir de l’exclusion du défenseur marseillais Leonardo Balerdi dès la cinquième minute. «Quand on joue à 11 contre dix et que l’on mène au score, il faut savoir tuer le match, prendre de la sécurité. C’est dur, car en seconde période, ils sont venus trois fois dans notre camp pour marquer trois buts. C’est une défaite qui fait mal. On n’a pas le droit, c’est une erreur professionnelle ce soir», a-t-il pesté devant les médias.

«On savait qu’en infériorité, ils joueraient en contre. Ils n’avaient que cela pour tenter de nous contrer. Nous avons laissé des espaces et ils ont su en profiter. On est l’OL, on mène 1-0 à 11 contre dix chez nous, on doit savoir garder le ballon, le faire tourner, on doit les laisser, eux, venir à nous et nous les contrer. On est entrés dans l’entonnoir et, au final, on a pris des contres», a déploré l’ancien joueur de l’OM, (2022-2024), engagé par l’OL comme joker début septembre. «Nous avons eu pas mal de situations. Cela va faire mal à la tête ce soir mais il va falloir oublier cette défaite car nous débutons en Ligue Europa jeudi. Il faut tourner la page pour rebondir», a-t-il insisté.

De son côté, l’attaquant Rayan Cherki, entré en fin de partie et qui a égalisé à 2-2 dans le temps additionnel (90+3), a parlé de «honte» sur l’antenne de DAZN. «C’est une honte. Ils sont à dix depuis la cinquième minute. Cela fait des années et des années qu’ici, on mène et on ne fait que reculer. Tout le temps, encore. Le match passe. On a 3.500 occasions et malgré cela, on ne fait que reculer », a tancé Cherki, qui a prolongé de deux ans son contrat samedi soir. « Au bout d’un moment, si on veut être une grande équipe, il va falloir, quand on mène, enterrer les équipes qui viennent ici. En mettre, un, deux, trois, quatre, cinq. Aujourd’hui, ils n’avaient rien pour eux. Ils repartent avec les trois points, ils font les beaux. Nous, on repart avec zéro point», a-t-il conclu.