Foot : avec Bordeaux, Bruno Irles va vivre «le plus grand challenge de ma carrière d'entraîneur»

Bruno Irles, qui a dirigé mercredi matin sa première séance avec les Girondins, rétrogradés en National 2 (4e division), est venu relever à Bordeaux «un défi», «le plus grand challenge» de sa «carrière d’entraîneur».

«Je signe dans un club qui n’est pas un club de N2 et je signe pour un défi», a déclaré le technicien de 49 ans à la presse à l’issue de l’entraînement, à trois jours du premier match des Girondins, samedi à domicile contre Poitiers. Un défi de plus pour Irles, qui a réussi à faire monter Pau et Quevilly-Rouen Métropole (QRM) de National en Ligue 2 ces dernières saisons, avant de maintenir Troyes en Ligue 1 en mai 2022, à chaque fois avec des moyens limités.

À Bordeaux, «il y a un réel défi sportif devant nous, je signe avec une volonté de construire et de raviver la flamme des Girondins et ça, c’est plus fort que de la L1 ou de la L2, c’est plus fort que ce que j’ai pu vivre. Il y a une vraie aventure à laquelle j’aspire en venant ici», a-t-il déclaré. Sans s’approfondir sur la situation extra-sportive du club – «je l’occulte mais je sais ce qui s’est passé, j’ai suivi tout ça» – le technicien veut «raviver cette flamme, redonner des sourires aux gens, aux joueurs, au staff avec moi. C’est un challenge énorme, le plus grand challenge de ma carrière d’entraîneur».

Des automatismes à créer 

Même si ses joueurs «ne se connaissent pas entre eux» et présentent «des états de forme disparates», Irles s’est voulu rassurant sur la qualité de son effectif. «Le groupe que vous avez vu aujourd’hui ne sera pas celui de la semaine prochaine et ne sera pas celui de samedi ou dans quinze jours. Je suis convaincu qu’avec les joueurs qui vont arriver, on va raviver cette flamme», a-t-il ajouté, insistant sur l’aspect humain de cette première séance.

«Quand je parle d’aventure, c’est avant tout une aventure humaine. on doit faire des choses simples, beaucoup discuter. Les joueurs doivent être conscients de la difficulté du challenge qui est devant nous. Ce n’est pas parce que le club est en N2 et qu’on s’appelle les Girondins… Ça va être très compliqué et il va falloir qu’ils se mettent à ce niveau», a conclu l’ancien défenseur de Monaco.