Flamme olympique à Paris : « Se retrouver ici, pour les JO, c’est réaliser un rêve »

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Et soudain le chaudron olympique s’est enflammé dans les salons de l’Hôtel de ville de Paris. A 23 h 26, Anne Hidalgo brise enfin le suspense en révélant l’identité du dernier relayeur de la flamme, alors que dans la foule les noms des footballeurs Zinédine Zidane et Kylian Mbappé ont bruissé. Ce sera l’ancien tennisman devenu chanteur Yannick Noah, « très grand champion français », selon les mots de la maire socialiste de Paris, aux anges, au côté du président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, Tony Estanguet. Dehors, sur un parvis noir de monde, des centaines de bras s’élèvent dans la nuit, brandissant un téléphone en mode vidéo. La Marseillaise retentit peu avant que ne s’élèvent les premières lueurs du feu d’artifice de la tour Eiffel.

La flamme olympique à la fin du défilé militaire du 14-juillet, avenue Foch, à Paris.
Le colonel Thibault Vallette, écuyer en chef du Cadre noir de Saumur, transmet la flamme olympique sur l’avenue Foch, à Paris, le 14 juillet 2024. Le colonel Thibault Vallette, écuyer en chef du Cadre noir de Saumur, transmet la flamme olympique sur l’avenue Foch, à Paris, le 14 juillet 2024.

Tout au long de ce dimanche 14 juillet, la torche olympique avait traversé les rues des multiples quartiers parisiens, dans un patchwork d’ambiances variées, sages, recueillies ou délurées. Tel le tableau d’une capitale se découvrant concrètement ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques, après des semaines de déprime de par la situation politique nationale et internationale lourde de menaces.

Voilà plus de deux mois que la flamme, arrivée d’Athènes sur le Belem, a débarqué à Marseille dans une ferveur populaire inédite. De Lille à Strasbourg, de Verdun à la Bretagne, en passant par les outre-mer, l’enthousiasme des Français ne s’est depuis pas démenti. Quelque 5 millions d’entre eux – selon les organisateurs – se sont massés au bord des routes pour applaudir depuis plus de deux mois les porteurs de la torche olympique. A douze jours de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, Paris allait-il, lui aussi, se prendre aux Jeux ?

Tout a commencé, à 13 heures, par l’image de la malle Louis Vuitton, qui abrite la flamme, posée au rond-point Franklin-Roosevelt, d’où le convoi olympique doit partir. Sous les applaudissements d’une petite assemblée de badauds, Thierry Henry est le premier à s’élancer sur les Champs-Elysées pour cette 57e étape du parcours du flambeau. Quelques heures auparavant, la flamme olympique avait clôturé le défilé militaire, escortée sur l’avenue Foch par les écuyers du Cadre noir de Saumur.

« Frissons »

Brigitte Fournier arbore une casquette floquée « Paris 2024 » tout juste achetée à la boutique officielle. « C’est un événement super important, s’exclame la Parisienne, venue avec son mari. Ça nous plaît d’accueillir les Jeux et les touristes» Un peu plus loin, sur les marches du Petit Palais, quatre chanteuses lyriques reprennent des grands airs d’opéra. Alors que la petite foule se disperse, Véronique Crombé, conférencière des Musées nationaux, s’installe sur la pelouse pour dessiner. « J’aurais préféré l’Exposition universelle que les JO, confie-t-elle. Mais tout ce que j’espère, c’est que ça se passe bien. »

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