CRITIQUE – Dans un ouvrage original et vivant, Michel Winock retrace l’histoire d’une République qui donna naissance au culte de ses dirigeants.
C’est à la fin d’une vie qu’on peut juger, dit-on, ce qu’elle a été. Dans les Essais, Montaigne écrivait: «L’homme doit attendre son dernier jour et personne ne doit être dit heureux avant sa mort et ses funérailles.» Partant de ce principe, le célèbre historien Michel Winock propose dans ce livre de retracer la mort d’un certain nombre de grandes figures de la seconde moitié du XIXe siècle. C’est l’occasion pour lui de retracer l’histoire d’une génération, celle des grands fondateurs désormais bien oubliés de la III e République. Ces hommes étaient des gloires en leur temps et l’essai de Winock se lit comme une vivante galerie de portraits.
L’auteur donne parfois son jugement, transformant le récit en une promenade biographique dans un musée des souvenirs qui s’évanouissent petit à petit. On revit la fin d’Adolphe Thiers, de Gambetta, de Renan, de Jules Ferry, de Sadi Carnot, de Louise Michel ou de Félix Faure. Qui s’en souvient? Seule la mort de ce dernier est restée célèbre en raison…
#Félix #Faure #Victor #Hugo.. #Dans #Pompes #funèbres #Michel #Winock #enquête #sur #culte #rendu #aux #grands #hommes #sous #IIIe #république
Source link
Home