DÉCRYPTAGE – Au début de sa campagne, Jordan Bardella, président du RN et tête de liste, imaginait déjà la création d’un grand intergroupe nationaliste, sur le modèle de la Nupes à l’Assemblée nationale.
Même au milieu des selfies et de ses électeurs, Marine Le Pen n’oublie pas que les élections européennes, ce sont aussi des négociations et des manœuvres à l’échelle du continent. Lors d’une déambulation à Lillers, petite commune du Pas-de-Calais, samedi, la «candidate naturelle» du Rassemblement national (RN) pour la présidentielle de 2027 a répondu aux questions du quotidien italien Corriere della Sera.
Qu’a-t-elle envie de dire à Giorgia Meloni, la première ministre italienne? «Je pense que vous et moi sommes d’accord sur les questions essentielles (…), c’est le moment de nous unir, ce serait vraiment utile. Si nous réussissons, nous pourrons devenir le deuxième groupe au Parlement européen. Je pense que nous ne devrions pas rater une opportunité comme celle-ci», lance Marine Le Pen. Jamais elle n’avait envoyé un message aussi clair et net à Giorgia Meloni, nationaliste comme elle, mais avec qui elle n’est pas alliée à Strasbourg.
Giorgia Meloni, elle, préfère parler d’« alliance des droites en Europe sur le modèle italien », en réponse à l’appel de Marine Le Pen. (…) Mais elle joue sur les mots
Les deux femmes ont un poids politique important dans leur…
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