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Euro 2024 : les joueurs de l’équipe de France toujours précoccupés par les élections législatives

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Entre deux matchs de l’Euro 2024, les joueurs de l’équipe de France de football gardent un pied sur le terrain politique. Lundi 1er juillet, alors que les Bleus venaient de battre la Belgique (1-0), le défenseur Jules Koundé, désigné homme du match, a été le premier d’entre eux à réagir aux résultats du premier tour des élections législatives.

« J’ai été déçu de voir quelle direction notre pays prend avec un grand soutien à un parti qui est contre les valeurs de vivre-ensemble, de respect, qui souhaite diviser les Français, a déclaré le joueur du FC Barcelone. Mais je pense qu’il y a un second tour, que rien n’est joué, qu’il faut aller encore chercher les personnes qui n’ont pas voté. C’est important de faire barrage au Rassemblement national [RN], qui n’est pas un parti qui va apporter plus de liberté, plus de vivre-ensemble. »

Dimanche 30 juin, le jour du vote, Jules Koundé s’était déjà exprimé sur X, en écrivant que « l’extrême droite n’a jamais conduit un pays vers plus de libertés, plus de justice et de vivre-ensemble » et que « le RN n’est pas une solution », rejoignant la position de l’attaquant Marcus Thuram, qui avait appelé, le 15 juin, « à se battre pour que le RN ne passe pas ».

« La diversité, c’est notre force »

Samedi, à la veille du scrutin, leur équipier Ibrahima Konaté avait également pris la parole sur le sujet. « On ne peut pas laisser le pouvoir à certaines personnes qui sont dans l’optique de diviser les gens, avait déclaré le défenseur lors d’une conférence de presse, à Paderborn (Allemagne), où les Bleus séjournent et s’entraînent depuis la mi-juin. Je pense que la diversité, en France, c’est notre force, et ça l’a toujours été. »

Le joueur du Liverpool FC avait ensuite fait référence à son itinéraire personnel pour déplorer « les préjugés, les stéréotypes » et « ce qui se dit sur les réseaux sociaux ou sur les chaînes de télévision ». « Je suis issu d’une famille de l’immigration, avait rappelé le natif de Paris, d’origine malienne. Quand je vois mes parents qui ont eu des boulots comme éboueur ou femme de ménage, qui ont travaillé à des heures pas possibles, et qu’on ne met pas en avant ce genre de personnes qui ont donné leur santé pour la France, ça m’attriste. »

Ces prises de parole font suite à celles d’autres joueurs qui, depuis le début de la compétition, avaient appelé à voter sans faire part de leur position, ou, comme Kylian Mbappé, qui avaient mis en garde contre « les extrêmes ». Le capitaine des Bleus avait évoqué, le 16 juin, une « initiative commune » des joueurs, mais cela n’a pas vu le jour avant le premier tour, en raison, en partie, de la difficulté à s’accorder sur un message commun.

Interrogé dimanche 30 juin sur ce sujet, Kylian Mbappé n’a visiblement pas abandonné cette idée. « C’est vrai qu’on avait dit qu’on allait faire quelque chose, mais il y a eu des événements qui ont un peu parasité tout ça, comme ma blessure, et nos résultats, a-t-il expliqué. Mais je pense qu’il va falloir qu’on fasse quelque chose, on va se réunir avec les gars pour voir. »

Ces échanges pourraient avoir lieu mardi ou mercredi, avant le déplacement à Hambourg, où les Bleus doivent rencontrer le Portugal, vendredi. De son côté, Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, qui avait mis en avant, le 18 juin, la « neutralité » de son institution, n’envisage pas de nouvelle prise de parole avant le second tour des législatives.

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