Euro 2024 : équipe la plus séduisante du tournoi, l’Espagne retrouve les sommets en battant l’Angleterre en finale

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Luis de la Fuente se l’était promis, il y a de cela un mois, à l’issue de la première victoire de son équipe à l’Euro 2024, contre la Croatie (3-0), à Berlin. Le sélectionneur espagnol l’avait annoncé à ses joueurs, aux journalistes et à qui voulait bien l’entendre : la Roja ferait tout son possible pour revenir au Stade olympique de la capitale allemande, dimanche 14 juillet, pour tenter d’y remporter la finale du tournoi. L’histoire ne l’a pas démenti et l’Espagne s’est imposée logiquement face à l’Angleterre (2-1) pour remporter son quatrième Euro, soit un de plus que l’Allemagne. Un nouveau record.

Au coup de sifflet final de l’arbitre français François Letexier, ce sont des monticules de joueurs espagnols extatiques qui se formaient sur la pelouse, pendant que Mi Gran Noche du chanteur ibérique Raphael, qui a accompagné tous les succès de la Roja dans ce tournoi, résonnait dans le stade. Les Espagnols tenaient leur grand soir et le trophée Henri-Delaunay entre les mains, venu valider une œuvre de plusieurs semaines que personne ne leur contestera. « On aurait pu difficilement faire mieux », savourait Luis de la Fuente, la médaille de vainqueur autour du cou, en conférence de presse.

Le football n’est pas juste, celui qui joue le mieux ne gagne pas systématiquement mais entre l’Euro 2021 – remporté par la séduisante Italie – et cette édition allemande, on y trouverait une forme de logique. « L’Espagne était la meilleure équipe du tournoi. Dans l’ensemble, ils l’ont mérité », reconnaissait Gareth Southgate, sélectionneur malheureux des Three Lions. En finale, encore et toujours dans le rôle du loser, cette Angleterre qui n’a plus rien remporté depuis la Coupe du monde 1966, et son capitaine Harry Kane, qui n’a toujours pas soulevé le moindre trophée collectif à bientôt 31 ans.

L’histoire de l’Euro a connu son lot de vainqueurs au plan de jeu restrictif – la Grèce en 2004, le Portugal en 2016 pour les plus récents – et l’Espagne n’en est donc pas un. Au fil de ses sept victoires en sept matchs, la Roja s’est montrée attrayante, ce qui n’était pas gagné il y a encore dix-huit mois. Début 2023, elle sortait d’une Coupe du monde ratée, éliminée en huitièmes de finale par le Maroc, desservie par une méthode – conserver la possession pour trouver l’ouverture – datée et barbante.

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A l’approche de cet Euro, la Roja faisait figure tout au mieux d’outsider, emmenée par un sélectionneur inconnu dans les hautes sphères du football continental en dépit de succès avec les équipes espagnoles de jeunes, et un effectif a priori trop inexpérimenté pour un tournoi de cette envergure. Elle s’est rapidement muée en sélection la plus cohérente et la plus agréable à voir jouer, en adoptant une identité protéiforme.

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