Étienne de Montety : «Entre mille dons, musique, littérature, Benoît Duteurtre avait celui de l’amitié»

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HOMMAGE – Comment écrire sur Duteurtre à l’imparfait sans que les larmes nous viennent ? Comment croire que ce cœur fidèle qui a tant donné à l’amitié ait cessé de battre brutalement, s’interroge le directeur du Figaro Littéraire.

Sempé ne manquait jamais de dessiner la couverture de son nouveau roman. Outre les liens personnels qui unissaient ces deux-là, entre eux, il y avait un commun regard sur le monde et ceux qui le peuplent. Drôle, bien vu, affectueux. Duteurtre pouvait avoir l’œil acéré, la plume vive, mais il ne se départait jamais d’une tendresse héritée de sa fréquentation de Marcel Aymé : tout était sérieux, rien n’était grave. Avec ses dents du bonheur qui égayaient son sourire et son air d’éternel adolescent ébouriffé, Benoît Duteurtre était doué pour la gaîté, cet art de rire sans ricaner, de tendre à la vraie joie. Sa mort brutale vient assombrir le ciel de la littérature et des idées où il tenait une place singulière : indépendante.

Ses livres, romans, soties, portaient tous la marque d’un esprit sarcastique qui n’épargnait pas notre époque : téléphones portables, éoliennes ou ronds-points, univers numérique, campagne antitabac, les sujets ne manquaient pas. C’était d’ailleurs moins…

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