États-Unis : les consommateurs plus confiants mais prudents face à l'élection, selon l'Université du Michigan

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La confiance des consommateurs aux États-Unis a continué de s’améliorer début septembre, poussée par un optimisme plus grand quant aux prix, et malgré une prudence persistante liée à l’élection du 5 novembre, qui s’annonce serrée entre Donald Trump et Kamala Harris. L’indice de confiance a grimpé à 69% contre 67,9% en août, selon l’estimation préliminaire publiée vendredi par l’Université du Michigan. C’est mieux qu’attendu, puisque les analystes tablaient sur 68,1%, selon le consensus de Briefing.com.

«La confiance des consommateurs a atteint son plus haut niveau depuis mai 2024», a détaillé la directrice de l’enquête, Joanne Hsu, citée dans le communiqué. «Cette hausse s’explique par une amélioration des conditions d’achat des biens durables, stimulée par des prix plus favorables perçus par les consommateurs», a-t-elle ajouté. L’inflation est tombée en août à 2,5% sur un an aux États-Unis, contre 2,9% en juillet, soit son plus bas niveau depuis février 2021, selon l’indice CPI du département du Travail.

La confiance est désormais supérieure d’environ 40% à son plus bas de juin 2022. Cependant, «les consommateurs restent prudents alors que les élections imminentes continuent de générer une incertitude importante», précise Joanne Hsu. «Une part croissante des républicains et des démocrates s’attend désormais à une victoire de (Kamala) Harris», la candidate démocrate et actuelle vice-présidente de Joe Biden, a-t-elle relevé, et le niveau de confiance des consommateurs diffère donc selon leur bord politique.

Pour l’année à venir, les consommateurs se montrent plus optimistes pour leurs finances personnelles ainsi que pour l’économie en général, «malgré un léger affaiblissement des perspectives sur le marché du travail», a précisé l’économiste. Le niveau d’inflation se dirigeant progressivement vers son niveau normal et souhaité, de 2% sur un an, la banque centrale américaine (Fed) s’apprête désormais à abaisser ses taux. Elle devrait lancer le mouvement lors de sa prochaine réunion, mardi et mercredi. Car elle veut éviter que des taux élevés, qui découragent les consommateurs et entreprises de consommer et investir, ne pèsent trop fort sur l’activité économique. Cela risquerait de faire flamber le chômage, voire même de provoquer une récession.



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