HUMEUR – Entre des matchs décevants, des stars absentes et un niveau de jeu global ennuyeux, le championnat d’Europe ne fait pas rêver jusqu’à maintenant.
Envoyé spécial à Paderborn
« Il n’y a plus de petites équipes. » Ce poncif est utilisé à tout bout de champ par les sélectionneurs présents à l’Euro 2024. Réalité ou manière d’expliquer les difficultés pour gagner des matchs ? La vérité se situe entre les deux. L’Écosse, l’Albanie, la Serbie ou encore la Pologne et la République tchèque, qui n’ont pris qu’un point en trois matchs et ont fini dernières de leur groupe, ne sont pas des foudres de guerre. On l’a vu lors d’un premier tour sans saveur qui a seulement envoyé en vacances huit sélections (les quatre meilleurs troisièmes étaient qualifiés), avec souvent des troisièmes matchs de poule fermés à double tour pour valider la place en huitième de finale.
Ce sera encore pire en 2026 avec une Coupe du monde prévue aux États-Unis, Mexique et Canada où sont attendues… 48 équipes. Pour faire passer la pilule, la Fifa et l’UEFA mettent en avant l’ouverture au plus grand nombre. Le football sport universel. Vaste fumisterie. Et vrai enfumage…
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