TIKTOK, LA GRANDE PEUR (2/6) – Le réseau social multiplie les initiatives pour rassurer en Occident sur sa distance avec Pékin. Mais les experts arguent qu’il lui est impossible de rendre ses activités étanches vis-à-vis de l’influence chinoise.
Quand il s’agit de mettre la pression à TikTok, les autorités américaines ne prennent pas de vacances. Le 26 juillet dernier, dans une nouvelle salve contre l’application populaire de vidéos courtes, le Departement of Justice a accusé le réseau social et sa maison mère Bytedance, basée à Pékin, d’utiliser un logiciel, Lark, permettant de transférer des données ultrasensibles – opinion des utilisateurs sur l’avortement, la religion, le contrôle des armes – depuis les États-Unis vers ses ingénieurs en Chine.
Il s’agit à ce jour de la plus grosse accusation formelle faite par Washington envers le réseau social aux 170 millions d’utilisateurs outre-Atlantique. Mais la guérilla judiciaire n’en est qu’à ses débuts, avec en dénominateur commun la nature trouble des relations qu’entretient Bytedance avec Pékin.
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Ce n’est pas un secret, la multinationale a été créée en 2012 en Chine. Et si son siège social est aujourd’hui situé aux îles Caimans, avec la présence à son capital d’une majorité…
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