Espagne-Géorgie: Fabian Ruiz continue de briller, la fin d’une belle histoire pour les Géorgiens… Les tops et les flops

TOPS

Fabian Ruiz, l’homme fort de la Roja

Un but, une passe décisive et une nouvelle masterclass. Voilà comment l’on peut résumer la partition du milieu de l‘Espagne. Il a beaucoup tenté en première période notamment avec des frappes de loin, pas toujours bien senties. Mais l’intention était là. Le joueur du PSG est monté en intensité pour se placer, dès le début de la seconde période, dans la surface adverse. Première occasion de la tête, et ça fait mouche. Un deuxième but pour lancer l’Espagne sur la route du succès. Que dire, ensuite, de cette prise de balle et de cette transversale pour le troisième but espagnol marqué par Nico Williams. Il a prouvé qu’il était le vrai homme fort de cette Roja.

Le réveil de Yamal

Contrairement à ses coéquipiers Pedri, Williams ou encore Ruiz, le jeune barcelonais de 16 ans n’a pas marqué la première mi-temps de son empreinte. Mais il a su revenir plus fort et lancer les hostilités de la seconde période. Après avoir glané un coup franc très dangereux, il a su donner, quelques secondes plus tard, un ballon délicieux sur la tête de Fabian Ruiz. Yamal a ce «truc», celui du grand joueur qui sait se réveiller quand il le faut. Invisible d’abord, puis relanceur d’une sélection en panne d’efficacité jusque-là. Il inscrit dans le même temps sa deuxième passe décisive dans cet Euro 2024, à seulement 16 ans. Oui, oui, il a encore 16 ans.

Kvaratskhelia et Mikautadze contre le monde

Après avoir martyrisé le Portugal, les deux stars géorgiennes ont continué de justifier leur statut dans une sélection géorgienne qui ne dépend que d’eux . Après quinze premières minutes difficiles, le joueur de Ligue 1 a décidé de prendre les choses en main pour tenter de soulager ses coéquipiers, tâchés de repousser les vagues espagnoles, toujours plus nombreuses. Le Messin a conservé le ballon, a servi son latéral droit Kakabadze pour un centre vers «Kvara». Le Napolitain, attendu à la réception, a forcé Le Normand à tromper son propre gardien (15e), en lui mettant la pression. Le reste du match, les deux joueurs ont beaucoup tenté, mais ils n’ont rien pu faire face à la supériorité adverse.

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FLOPS

La Géorgie a manqué d’idées

Les deux stars, Mamardashvili et puis c’est tout. Quand les deux vedettes offensives ont commencé à fatiguer aux alentours de l’heure de jeu, il a fallu changer des choses pour Willy Sagnol. Mais le sélectionneur français a manqué de solutions pour tenter de contrer une domination écrasante de l’Espagne. Il a tenté de lancer le Bordelais Davitashvili, mais il n’a rien pu apporter face à une Espagne qui a pris confiance au fil de la rencontre. Menés au score au retour des vestiaires, les Croisés n’ont pas su prendre le contrôle du jeu pour tenter d’égaliser et ont fini par laisser des espaces pour l’Espagne qui a creusé l’écart.

Une fin de match en crève-cœur

Après un tel début de match des hommes de Sagnol – où ils sont passés devant grâce au but contre son camp de Le Normand – la fin de rencontre, elle, est difficile. La belle histoire de la Géorgie est désormais terminée. Les Croisés ont totalement plongé physiquement et mentalement en laissant la Roja dérouler dans cette fin de rencontre (4-1). Les coéquipiers de Fabian Ruiz ont même «croqué» dans cette fin de match et le score aurait pu être plus lourd. On espère revoir cette Géorgie rapidement, parce qu’elle a une belle marge de progression et une première participation en Coupe du Monde à aller chercher.