L’ÉDITORIAL DU FIGARO – En ajoutant deux vaccins déjà disponibles et efficaces, il devrait être possible d’enrayer rapidement la propagation de ce virus.
La déclaration d’urgence de santé publique internationale lancée par le directeur général de l’OMS à cause de l’épidémie de mpox (anciennement appelée « monkeypox », ou « variole du singe ») rappelle de très mauvais souvenirs. Il y a un peu plus de quatre ans, le 30 janvier 2020, le même niveau d’alerte avait annoncé la pandémie de Covid-19, qui allait secouer la planète entière, immobilisant nos sociétés pendant de longs mois et provoquant des millions de morts. Avec la mpox, les premiers cas détectés ces derniers jours hors du continent africain, en Suède et au Pakistan, ne veulent pas dire qu’on est en train de revivre le même scénario catastrophe, avec une propagation incontrôlable du virus à l’ensemble de la planète.
Le nouveau variant variolique apparu l’année dernière a certes fait flamber l’épidémie en République démocratique du Congo, provoquant plus de 16.000 cas et plus de 500 décès. Mais, par chance, le virus mpox n’a rien à voir avec le Sars-CoV-2…
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