Entraînements, matchs, compétitions étudiantes : tous au sport !

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Les inscriptions, c’est en ce moment. Les entraînements, bientôt. Les médailles, qui sait ? Mais pas besoin d’être un compétiteur né pour trouver son bonheur à la fac. « Notre objectif est de donner envie au maximum d’étudiants de pratiquer une activité sportive, quels que soient leurs goûts et leurs moyens financiers », invite Nicolas Hayer, directeur adjoint de la filière Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) de l’université de Poitiers (Vienne).

La fac prévoit 200 créneaux par semaine dans une quarantaine de sports, accessibles gratuitement – ou plutôt financés par la CVEC (Contribution à la vie étudiante et de campus.) que chaque étudiant paie en début d’année. Le tout avec des horaires adaptés à la vie étudiante : de 7 heures à 9 heures, à la pause de midi, le soir de 17 heures à 22h30.

« Vous pouvez vous inscrire au semestre mais nous avons aussi lancé une inscription à la séance. Cela permet de tester un sport. Neuf fois sur dix, les étudiants continuent », remarque Nicolas Hayer.

29,8

%

des athlètes français aux Jeux olympiques et paralympiques étaient étudiants

ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ces dernières années, l’université de Poitiers constate un bel engouement des étudiants pour le sport, en particulier chez les filles. « Nous avons enrichi notre offre avec des activités de pleine nature, fitness, cardio, etc. Cette variété nous permet de toucher tous les publics. »

Le sport comme formation

À l’ISC Paris, campus d’Orléans (Loiret), école de commerce dont elle vient d’être diplômée, Marion Panon a inspiré une nouveauté : le parcours Cavalier. « Je suis une fanatique d’équitation, je monte tous les jours, mais c’est une passion compliquée à conjuguer avec les études », explique-t-elle.

Elle s’est vue confier les manettes de cette filière inédite, qui verra le planning de ses onze premières étudiantes coupé en deux. D’un côté, les cours classiques. De l’autre, la partie « Engagement », qui sera pour elles consacrée à l’équitation. « Elles monteront, évidemment, mais travailleront aussi sur tout le business de ce sport. » De manière pratique, en organisant, par exemple, un concours de saut d’obstacles, dont il faudra assurer le financement et la logistique de A à Z. Ou à travers des rencontres avec les entrepreneurs de l’écosystème. Sans oublier les stages et alternances.

Limité à onze personnes pour cette rentrée, « le parcours a attiré des candidats de vingt-trois départements », se félicite sa responsable. Qui l’avoue : « J’aurais tellement aimé être à leur place… »

Toujours plus haut

L’enseignement supérieur est aussi une terre de champions. Basketteuse professionnelle, Philippine Delpech a passé ses deux premières années de licence à TSM (Toulouse School of Management) de l’université de Toulouse 1 Capitole (Haute-Garonne).

« J’ai réussi à faire la première normalement. C’était dur », assure-t-elle. Pas étonnant : la joueuse s’entraîne deux heures par jour, quatre fois par semaine… Un programme multiplié par deux le lundi et le vendredi, avant un match le samedi. Tout ça en plus des cours ! « Avec ma responsable pédagogique, nous avons fait en sorte que je passe ma 2e année en deux ans et avons tout organisé, matière par matière », remercie Philippine Delpech, dont l’autre dada s’appelle contrôle de gestion. « Étudier en étant pro, ça veut dire tout anticiper. »

Quant à la vie étudiante, pas évident de s’intégrer quand on ne peut jamais s’attarder avec les autres après les cours. « Ça crée de la distance, admet la sportive, mais j’ai rencontré deux très bonnes copines. Elles n’ont aucun lien avec le sport, cela fait un bien fou ! » Cette année, elle a rejoint le club de Villeurbanne (Rhône). Quant à ses amies basketteuses, plusieurs ont fait le choix des États-Unis, où sport et études font de longue date très bon ménage.



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