À Paris, la manifestation «n’est pas un succès faramineux», remarque un participant
«On nous avait vendu une grosse manif» s’étonne le propriétaire du café parisien Le Faubourg, situé au 87 avenue Ledru Rollin, en regardant passer le cortège devant sa terrasse, à quelques centaines de mètres de la place de la Bastille. Or le cortège, ou plutôt les cortèges – un contre la vie chère aux Antilles, un contre la vie chère étudiante, un contre la situation à Gaza, un contre la situation en Tunisie, un contre la situation en Kanakie… – rassemblent quelques milliers de personnes, loin des dizaines de milliers annoncées.
«Ce n’est pas un succès faramineux, remarque Yohann, 33 ans, développeur informatique. Mais ça montre qu’on n’est pas résignés. On continuera de dire que Macron n’a pas répondu au souhait de la population.» Comme beaucoup de manifestants rencontrés cet après-midi, Yohann considère qu’il aurait fallu nommer Lucie Castets. «Au pire, elle se serait crashée», soupire-t-il.
Du côté des officiels, peu de figures visibles. Antoine Leaument, députe de la 10e circonscription de l’Essonne qui dénonce «l’homophobie» de Michel Barnier et Carlos Martens Bilongo, député LFI de la 8e circonscription du Val d’Oise auprès duquel marche un garde du corps. En tête de cortège se trouvaient aussi notamment Mathilde Panot, de LFI, et Manès Nadel, de l’Union syndicale lycéenne.
À 15h30, alors que la manifestation a quitté Bastille 1h30 plus tôt, les rues les plus proches de la place sont déjà vides. De nombreuses voitures de police suivent la foule qui s’éloigne vers Nation. Dans le calme.
De notre envoyée spéciale, Madeleine Meteyer.
#DIRECT #Gouvernement #Michel #lofficialisation #liste #pourrait #intervenir #soir
Source link
Home