EN DIRECT – «Le président va présider et le gouvernement gouverner», affirme le premier ministre Michel Barnier

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Jérôme Fournel nommé directeur de cabinet de Michel Barnier

Jérôme Fournel a été nommé directeur de cabinet du nouveau premier ministre Michel Barnier, a appris Le Figaro, confirmant une information du Monde.

Ce haut fonctionnaire, âgé de 57 ans, était déjà le directeur de cabinet de Bruno Le Maire à Bercy. Il sera chargé du budget et de la négociation avec Bruxelles. Jérôme Fournel sera également secondé par deux adjoints, l’un chargé de la politique économique et l’autre du social et des services publics.

«Les négos vont être dures» : entre Barnier et Macron, l’aube d’une cohabitation qui ne dit pas son nom

Alors que l’Élysée se montre soucieux de donner des gages d’indépendance au nouveau premier ministre, ce dernier compte bien imposer sa patte.

Michel Barnier évoque «beaucoup d’oppositions» avec Emmanuel Macron, mais éprouve du «respect» pour l’homme

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Michel Barnier s’exprime sur sa relation avec Emmanuel Macron. «J’ai marqué beaucoup d’oppositions avec lui par le passé même si j’ai dû voter pour lui lors du second tour. Mais j’ai du respect pour l’homme, et nous ne sommes pas dans une situation de (cohabitation comme par le passé)», a-t-il déclaré. «Le gouvernement doit gouverner et le président de la République doit présider.»

Réforme des retraites : «On ne va pas tout remettre en cause», déclare Barnier

«On ne va pas tout remettre en cause», mais «je vais ouvrir des débats pour l’amélioration de cette loi», a poursuivi Michel Barnier sur TF1 ce vendredi soir. Il évoque des discussions avec les partenaires sociaux et les élus locaux. «Des améliorations en respectant le cadre budgétaire. J’espère être là jusqu’à la fin du quinquennat, et je ne veux pas durant ce temps augmenter la dette».

«Je ne m’interdis pas une plus grande justice fiscale. Je vais dire aux nouveaux ministres de mieux utiliser l’argent public. Il faut aussi de la croissance, et elle ne vient pas du ciel, elle vient des entreprises, des agriculteurs, des pêcheurs, des Français de l’étranger, des départements d’outre-mer… Il y a plein d’atouts dans ce pays, il y a des raisons d’espérance», a-t-il dit.

«Nous allons maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes», tranche Michel Barnier

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«Il y a toujours le sentiment que les frontières sont des passoires et que les flux migratoires ne sont pas maîtrisés. Et nous allons les maîtriser avec des mesures concrètes», a tranché Michel Barnier sur TF1, qui évoque des idées «venues» de tous les partis.

«Il y en a également marre de faire des chèques en blanc dont le coût passe à la prochaine génération», a-t-il aussi indiqué à propos de la dette.

Les 11 millions de Français qui ont voté RN «comptent», estime Michel Barnier

Michel Barnier a poursuivi sur les accusations d’accointance avec le Rassemblement national. «Je n’ai pas eu de discussion avec Mme Le Pen. Je n’ai pas grand chose de commun avec les idéologies du Rassemblement national, mais je respecte. Il y a 11 millions de Français qui ont voté RN, et leurs voix comptent.»

«Je ne m’interdis pas» l’instauration de proportionnelle, a-t-il aussi dit.

«Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite» : Michel Barnier esquisse les contours de son exécutif

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Michel Barnier est revenu sur le manque de «respect» de ces dernières années en politique. «En raison de la crise Covid, de la guerre, on n’a peut-être pas assez travaillé collectivement. Et moi je respecterai toutes les forces politiques, car tous les citoyens sont nécessaires. Les bonnes idées ne viennent pas toujours d’en haut, elles viennent souvent du terrain.»

«Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite», a-t-il enchaîné, abordant la question des prochaines nominations de ministre. «Il y aura des gens de ma famille politique, peut-être (des ministres sortants). Je ne vais pas faire le casting aujourd’hui.» Même des ministres de gauche ? «Oui, des gens de gauche», a-t-il asséné.

«Je n’ai pas de plan de carrière», déclare Michel Barnier

«A l’âge qui est le mien, je n’ai pas de plan de carrière», a commencé Michel Barnier pour son premier journal télévisé en tant que premier ministre. Pourquoi a-t-il accepté le poste ? «J’ai simplement un parcours assez long, et il y a assez longtemps j’étais plus jeune député de France», a-t-il d’abord justifié, citant ensuite les grandes étapes de sa vie politique. «C’est tout cela qui fait que le président de la République s’est dit que je pouvais être premier ministre de la France.»

Et de poursuivre : «Je sais que c’est difficile au vu de la situation politique. Mais je pense que c’est le moment, que chacun à sa place, se retrousse les manches. Et moi je vais le faire».

Suivez le premier journal télévisé de Michel Barnier en direct

L’interview du nouveau premier ministre Michel Barnier débute. Suivez-la sur cette page en temps réel.

Cette proposition laissée clé en main par Gabriel Attal sur le bureau de Michel Barnier pour «désmicardiser» la France

Les équipes de l’ancien premier ministre ont planché sur un système permettant d’encourager les entreprises à augmenter les salaires. Reste à voir si le nouveau locataire de Matignon va s’en emparer.

Lisez notre décryptage : Cette proposition laissée clé en main par Gabriel Attal sur le bureau de Michel Barnier pour «désmicardiser» la France

Avec son feu vert à Barnier, le RN veut poursuivre sa «dédiabolisation»

«Faiseur de roi» ou opposant «responsable»? En affichant une forme de bienveillance à l’égard du nouveau premier ministre Michel Barnier, le Rassemblement national ulcère la gauche et franchit une nouvelle étape de sa stratégie de «dédiabolisation», dont il espère qu’elle lui ouvrira à moyen terme les portes du pouvoir.

Avec 126 députés (sans compter les 16 élus «ciottistes»), «la réalité, c’est que nous sommes la première force politique, et par conséquent, on ne peut pas faire sans nous», se rengorgeait, avant même la nomination de Michel Barnier à Matignon, le vice-président du RN Sébastien Chenu, jeudi sur RMC/ BFMTV.

Après avoir opposé son veto aux hypothèses Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, le parti à la flamme a finalement validé la piste Barnier, en expliquant au chef de l’État qu’il attendrait de juger sur pièces le nouveau gouvernement, avant de décider éventuellement de le censurer.

De fait, «on a donné un certain nombre de conditions à une non-censure immédiate», a expliqué à l’AFP la patronne des députés RN, Marine Le Pen. A commencer par «le respect des 11 millions d’électeurs du RN», un première critère auquel «M. Barnier répond», selon elle, car «il n’a jamais mis le RN au ban».

«Il a toujours su rassembler» : en Savoie, la méthode Michel Barnier vantée par ses proches

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Du début des années 80 à la fin des années 90, notre nouveau premier ministre a passé vingt ans à la tête du conseil général de Savoie. Là-bas, ses services ont laissé un excellent souvenir.«Une grande force d’entraînement», salue Hervé Gaymard. «Attaché à son territoire», adoube le député macroniste Antoine Armand. «Sans sectarisme», approuve Vincent Rolland (membre de LR, ancien député de la 2ᵉ circonscription de la Savoie, conseiller départemental de la Savoie, vous savez tout).

Pour 3 Français sur 4, Macron n’a pas tenu compte des résultats des législatives

Trois Français sur quatre estiment qu’Emmanuel Macron n’a pas tenu compte des résultats des législatives en désignant à Matignon le LR Michel Barnier, indique un sondage Elabe pour BFMTV publié vendredi.

Plus de la moitié des 1007 personnes interrogées (55%) se disent même d’accord avec les propos du patron de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon qui a accusé le chef de l’Etat d’avoir «volé l’élection au peuple français», révèle cette enquête d’opinion.

Si 74% des Français jugent qu’Emmanuel Macron n’a pas tenu compte des résultats des législatives, ils sont cela dit 40% à considérer la nomination de Michel Barnier comme «une bonne chose pour le pays». Seuls 29% pensent qu’il s’agit «d’une mauvaise chose».

Michel Barnier et Emmanuel Macron en 2019
MICHEL EULER / AFP

«Le centre a utilisé le “front républicain” contre le RN, pour former un gouvernement qui tient grâce au RN»

L’ancien commissaire européen Michel Barnier a été nommé premier ministre ce jeudi. Pour l’universitaire Benjamin Morel, le Rassemblement national est désormais l’arbitre de ce nouveau gouvernement.

LE FIGARO. – Michel Barnier a été nommé à Matignon ce jeudi après deux mois d’attente. Peut-on parler d’un gouvernement techno bis ?

Benjamin MOREL. – Michel Barnier présente un profil intéressant : son passage à la Commission européenne et son rôle de négociateur du Brexit lui ont conféré une stature plus consensuelle, au-dessus des partis. En cela, il possède un profil à la Mario Monti, ce qui correspond effectivement à ce que l’on peut considérer comme un gouvernement technique. Pour autant, il a été parlementaire pendant plus de 15 ans, ce qui lui donne une connaissance approfondie du fonctionnement de la Chambre, un atout crucial en l’absence de majorité.

Cependant, il est encore un peu tôt pour qualifier ce gouvernement. En effet, l’avantage d’un gouvernement technique ne réside pas tant dans les compétences des ministres que dans la déresponsabilisation des forces politiques qui en acceptent le principe. Les groupes politiques, n’ayant pas de membres dans un tel gouvernement, n’en assument pas le bilan. Comme n’y figurent pas non plus des membres des formations politiques opposées, on ne peut pas les accuser de se compromettre avec des individus ou des idées qu’ils prétendent combattre. À ce stade, il est trop tôt pour savoir si le gouvernement Barnier adoptera une telle configuration.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien : «Le centre a utilisé le “front républicain” contre le RN, pour former un gouvernement qui tient grâce au RN»

Emmanuel Macron et Michel Barnier ont achevé leur déjeuner

Le déjeuner entre le nouveau premier ministre et le président de la République s’est terminé à l’Élysée, d’après une information de BFMTV. Il a duré environ 1h30.

Au cours de ce dernier, trois grands thèmes ont été abordés : la composition du gouvernement Barnier, la prise de parole attendue ce soir du premier ministre sur TF1 et l’épineuse question du budget.

Yaël Braun-Pivet va recevoir Michel Barnier demain

Le Palais Bourbon a annoncé que la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet recevra samedi à la mi-journée le nouveau premier ministre.

D’après une information du Parisien, la présidente de la Chambre basse est la première personne que Michel Barnier a appelée une fois devenu chef du gouvernement.

Anne Hidalgo estime que le PS a empêché la nomination d’un premier ministre de gauche

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La maire socialiste de Paris, en conférence de presse ce matin, exprime «sa colère profonde» et dénonce la responsabilité de la gauche après la nomination de Michel Barnier à Matignon. «On aurait pu avoir un premier ministre de gauche (…) C’est mon parti [le PS] qui a empêché sa nomination», rapportent des journalistes de Radio France sur France Info. «Comment on a pu, à ce point, passer à côté de l’histoire ?»

Dans un message aux élus Renaissance, Gabriel Attal affirme être ouvert «à des compromis avec d’autres forces politiques»

Au lendemain de la passation de pouvoir avec Michel Barnier, le premier ministre sortant a adressé ce vendredi un message aux députés Renaissance. «Comme je vous l’avais indiqué hier soir, j’ai rencontré le premier ministre ce matin», a écrit Gabriel Attal sur leur boucle interne.

Les deux hommes ont abordé ainsi les «conditions» de la «participation» du groupe Renaissance aux affaires du pays. «Je lui ai indiqué les grands axes issus de notre échange d’hier soir en réunion de groupe», a indiqué Gabriel Attal, à savoir, la disposition à «un rassemblement large, par-delà les clivages, avec la droite républicaine, la gauche républicaine, et le bloc central». Un rassemblement qu’il considère son successeur capable de former.

Gabriel Attal, élu mi-juillet à la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée, indique que les députés de son groupe sont ainsi «ouverts à des compromis avec d’autres forces politiques qui portent d’autres propositions»«Il n’y aura de notre part ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel», assure Gabriel Attal. «Seule la volonté d’être utiles à notre pays et fidèles à nos valeurs nous guidera», écrit-il, annonçant «d’autres discussions dans les jours à venir» avec le nouveau premier ministre dont il promet aux élus de leur rendre compte, «comme à chaque fois».

Le nouveau premier ministre peut-il éviter une motion de censure ?

Michel Barnier doit à présent composer son gouvernement. Et, dernière étape mais non des moindres, l’ancien négociateur du Brexit doit construire une fragile coalition dans une Assemblée nationale extrêmement fragmentée, pour espérer se maintenir. Cette coalition lui permettra d’éviter une motion de censure, qui nécessite le vote de la majorité des députés, c’est-à-dire au moins 289 parlementaires.

Y parviendra-t-il, entre le Nouveau Front populaire qui devrait sans surprise censurer ce nouveau premier ministre venu de la droite républicaine, et le Rassemblement national qui a affirmé attendre sa «déclaration de politique générale» avant de se prononcer ? Testez les différentes hypothèses grâce à notre simulateur.

Michel Barnier a «tous les atouts pour réussir», assure Bruno Retailleau

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Interrogé par BFMTV ce vendredi midi au sortir d’un entretien avec Michel Barnier, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a fait part de sa satisfaction après la nomination d’un nouveau premier ministre issu de sa «famille politique». «On est heureux que ce soit une personnalité comme celle de Michel Barnier, qui vienne de LR», a déclaré le sénateur. «Il a tous les atouts pour réussir », a-t-il affirmé.

Au cours de cet entretien accompagné de Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau indique avoir demandé au chef du gouvernement «quel premier ministre il compte être». «Est-ce que ce sera un premier ministre collaborateur, auquel cas cela pourrait être sans nous. Ou est-ce que c’est un premier ministre de plein exercice ?».

Michel Barnier est arrivé à l’Elysée

Le nouveau premier ministre est arrivé à l’Elysée pour un entretien avec le président de la République Emmanuel Macron.

Les Républicains conditionnent leur participation au gouvernement au programme de Barnier

Les Républicains décideront de leur participation au gouvernement en fonction du programme de Michel Barnier sur le pouvoir d’achat, les finances publiques, l’immigration et la sécurité, ont indiqué Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau à l’issue de leur rendez-vous avec le Premier ministre vendredi matin.

«On veut sortir la France du blocage et on a dit qu’on assumerait nos responsabilités. Mais on ne le fera que sur un programme qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français», a déclaré le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée aux côtés de son homologue du Sénat.

Laurent Wauquiez :« Nous avons un premier ministre qui n’est pas sous l’influence de LFI»

Après s’être entretenu avec Michel Barnier, Laurent Wauquiez s’est déclaré satisfait : «On a contribué à débloquer la situation. La France a un premier ministre qui n’est pas sous l’influence de la France Insoumise, c’est fondamental».

«Pour autant notre question reste la même ’’pour quoi faire’’.» Selon Laurent Wauquiez , les discussions dépendront du programme de Michel Barnier. Il a affirmé que la question du choix du gouvernement n’a pas encore été évoquée.

Laurent Wauquiez s’est déclaré satisfait après sa discussion avec Michel Barnier.
THOMAS SAMSON / AFP

Michel Barnier sera au 20h de TF1 ce soir

Le nouveau premier ministre Michel Barnier va s’exprimer au 20h de TF1 ce soir.

Michel Barnier : les discussions avec les forces politiques se passent «très bien», elles sont «pleines d’énergie»

A l’AFP, Michel Barnier a déclaré que les discussions avec les forces politiques se passent «très bien», elles sont «pleines d’énergie».

«On ne peut pas tout refaire en quelques jours» : boucler le budget, la mission presque impossible de Michel Barnier

Après des jours et des jours de tergiversations, c’est finalement Michel Barnier, figure des Républicains, qui a été nommé ce jeudi premier ministre par Emmanuel Macron. Sa première tâche sera, bien sûr, de former un nouveau gouvernement. Mais, une fois son équipe composée, l’ancien commissaire européen devra s’attaquer au dossier le plus brûlant de la rentrée : le budget.

Le projet de loi finances (PLF) doit, en effet, selon les textes, être présenté par le gouvernement au parlement le 1er octobre (même si, constitutionnellement, un retard de 15 jours est envisageable). S’il veut respecter ce calendrier serré, la préparation du PLF – texte de loi le plus important de l’année – va constituer un véritable défi logistique pour le nouveau gouvernement. Les séquences successives – élections européennes, législatives, démission du gouvernement – ont beaucoup perturbé l’élaboration du budget 2025 qui a fini par prendre du retard. Les parlementaires attendent toujours une esquisse du budget de l’État qui était normalement due pour le 15 juillet. «Les marges de manœuvre du prochain gouvernement seront réduites, analyse un haut gradé de l’ancienne majorité. On ne peut pas tout refaire en quelques jours». Ainsi, Michel Barnier et son futur ministre de l’Économie, n’auront d’autres choix que de s’appuyer sur les travaux déjà menés par le gouvernement Attal.

Retrouvez l’intégralité de notre decryptage : «On ne peut pas tout refaire en quelques jours» : boucler le budget, la mission presque impossible de Michel Barnier

Michel Barnier premier ministre : de la Savoie à Matignon, l’ascension tranquille d’un républicain chevronné

« Je ne suis pas fébrile. » Michel Barnier aime prononcer cette phrase en souriant. Il accède au poste de premier ministre à l’âge de 73 ans, armé du calme des vieilles troupes et de l’expérience d’un élu rompu aux situations politiques les plus complexes. « N’étant pas candidat pour 2027, il ne gênera personne. Son profil européen, comme son action en matière d’écologie pourront l’aider. Finalement, sa candidature est celle de l’apaisement dans une période délicate », confie un collègue des Républicains, cette famille politique à laquelle le Savoyard s’est toujours vanté d’être resté fidèle.

Michel Barnier, nouveau premier ministre.
François Bouchon / Le Figaro

Un proche, qui l’a observé pendant ces longues semaines de suspense et dans le brouillard des atermoiements élyséens, assure que la stratégie de Michel Barnier n’a pas été de faire campagne directement auprès d’Emmanuel Macron, mais via des « contacts avancés » avec l’Élysée et son puissant secrétaire général, Alexis Kohler. « L’homme du Brexit » a néanmoins fait savoir qu’il se tenait prêt à assumer la fonction si les circonstances venaient à l’y obliger. Il a notamment confié ses intentions à Nicolas Sarkozy, Gérard Larcher et Laurent Wauquiez, tout en cultivant les fruits d’un grand jardin de relations amicales comptant de nombreux relais dans la classe politique. Lorsque Les Républicains devaient se choisir un candidat pour défendre les couleurs de la droite à la présidentielle 2022, Michel Barnier fut celui qui fut capable d’afficher le plus grand nombre de soutiens parlementaires.

» Retrouvez l’intégralité du portrait de Michel Barnier ici

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Michel Barnier sera reçu par Emmanuel Macron à midi

Le nouveau premier ministre Michel Barnier, qui a entamé une série de consultations des forces politiques pour notamment composer son gouvernement, sera reçu à la mi-journée vendredi par Emmanuel Macron à l’Elysée, a appris l’AFP auprès de Matignon, confirmant une information de LCI.

Le chef du gouvernement se rendra à ce rendez-vous prévu à midi après avoir reçu à Matignon son prédécesseur et chef du groupe des députés Ensemble pour la République Gabriel Attal, puis les responsables de la droite, le président du Sénat Gérard Larcher, et les chefs de file des députés Laurent Wauquiez, et des sénateurs Bruno Retailleau.

«Il faut sanctionner ce non-respect du vote» assène Alexis Corbière

Au micro de LCI, le député du groupe écologiste a réitéré ce vendredi matin son intention de voter la censure contre le gouvernement que formera Michel Barnier. «Il faut sanctionner ce non-respect du vote», a-t-il expliqué, avant de rappeler : «Michel Barnier, c’est 4% des électeurs inscrits».

Selon l’ex-membre de La France Insoumise, le nouveau premier ministre «va mener une politique sous la bienveillance de Marine Le Pen».

«Je ne sais pas si je voterai la proposition d’abrogation de la réforme des retraites déposée par le RN», annonce Raphaël Arnault (LFI)

Il est le premier à s’exprimer sur la question. Le sulfureux député Insoumis Raphaël Arnault a déclaré ce matin sur Sud Radio ne pas savoir s’il «voterait la proposition d’abrogation de la réforme des retraites déposée par le RN».

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«Aucune personnalité du PS ne rentrera dans ce gouvernement», assure Olivier Faure

Ce vendredi matin au micro de France Inter, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a assuré ne pas avoir été «contacté» par le nouveau premier ministre Michel Barnier. Alors que le nouveau premier ministre a affirmé vouloir «rassembler et respecter tout le monde», le patron du PS a fermé la porte à une participation de son parti à l’équipe gouvernementale. Je suis certain «qu’aucune personnalité du PS ne rentrera dans ce gouvernement», a-t-il déclaré

Michel Barnier premier ministre: c’est une «cohalitation», commente Pascal Perrineau

La nomination de Michel Barnier à Matignon crée une «cohalitation», a estimé Pascal Perrineau ce vendredi matin au micro de Radio Classique. «Il y a la volonté de faire une coalition plus large que celle de la majorité présidentielle (…), mais en même temps Barnier fera sentir sa musique personnelle», a-t-il développé.

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Manuel Bompard dénonce un «gouvernement Macron-Le Pen»

Le député insoumis et coordinateur de La France Insoumise a dénoncé sur BFM un «gouvernement Macron-Le Pen». «Alors que 15 millions de personnes ont refusé» de voter pour le RN, «l’extrême droite est aujourd’hui le faiseur de rois», a expliqué Manuel Bompard.

Le député LFI a aussi tancé le programme de Michel Barnier aux dernières primaires républicaines, «sur une ligne politique qui se rapproche du RN». «Et il a perdu la primaire d’un parti qui a perdu toutes les dernières élections», a-t-il moqué.

«Quand une personne arrive en dernier dans une compétition, elle n’a pas la médaille d’or à la fin», a aussi déclaré Manuel Bompard accusant Emmanuel Macron de «s’asseoir sur le résultat des élections». «Les mots d’ordre sont censure, mobilisation, destitution», a-t-il aussi expliqué.

Olivier Faure (PS) dénonce une «trahison démocratique»

Ce vendredi matin, le premier secrétaire du Parti socialiste a fustigé une «trahison démocratique», après la nomination de Michel Barnier à Matignon. «Vous avez des Français qui ont placé le NFP en tête et vous avez un premier ministre issu d’un parti qui a fait 6%», s’est-il emporté.

Interrogé sur la possible participation de ministre issu du PS au nouveau gouvernement, le député de Seine-et-Marne s’est dit certain «qu’aucune personnalité du PS ne rentrera dans ce gouvernement».

«C’est très gentil, mais je refuse» : Laurent Jacobelli ferme la porte à une participation au gouvernement de Michel Barnier

Invité de la matinale de France 2, le député Rassemblement national Laurent Jacobelli a été très clair : «Nous sommes dans l’opposition. Nous ne donnons quitus à personne». Quant à une hypothétique participation au gouvernement de Michel Barnier, il s’est montré catégorique : «C’est très gentil, mais je refuse.» Il a toutefois précisé : «Nous sommes une opposition résolue mais intelligente», laissant penser que le vote du RN d’une motion de censure à l’encontre du gouvernement ne serait pas automatique.

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Michel Barnier est «dépendant du RN» selon Lucie Castets

Invitée ce matin sur RTL, Lucie Castets a fait part de «sa colère» après la nomination de Michel Barnier à Matignon. «Des millions d’électeurs se sont mobilisés, notamment pour faire barrage au Rassemblement National (RN) et aujourd’hui, on a un premier ministre qui est tout à fait dépendant avec le RN», a-t-elle fustigé. «Le gouvernement Barnier est suspendu à la décision du RN de voter ou non la censure», a-t-elle ajouté.

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Vincent Trémolet de Villers : «Michel Barnier, un premier ministre de droite au pied de la falaise»

«La politique serait-elle en train de reprendre ses esprits ? Après des élections européennes fracassantes, une dissolution insensée, des législatives illisibles, des consultations interminables, Emmanuel Macron n’a pas cédé aux tentations fantasques».

>> Lire l’éditorial du Figaro «Michel Barnier, un premier ministre de droite au pied de la falaise»

«Notre prix va être très cher» : le RN laisse toujours planer la menace d’une censure

Si le Rassemblement national assure ne pas vouloir censurer immédiatement Michel Barnier, le parti a posé ses conditions.

Allié du RN, Éric Ciotti a de son côté affirmé que «le danger qui guette M. Barnier c’est d’être absorbé dans une coalition macroniste, portée par certains de mes amis républicains. Si c’était le cas, nous lui apporterons une sanction forte.»

>> Lire notre décryptage : «Notre prix va être très cher» : le RN laisse toujours planer la menace d’une censure

Composer son gouvernement, voter un budget, éviter la censure… Les cinq travaux du premier ministre Michel Barnier

Michel Barnier a peu de temps devant lui. Après plus d’un mois et demi de gouvernement démissionnaire, de nombreux dossiers attendent le nouveau premier ministre, nommé ce jeudi par Emmanuel Macron. Les forces du Nouveau Front populaire (NFP) ont déjà appelé à manifester ce samedi contre la promotion de ce ténor de la droite et le «coup de force» du chef de l’État, qui a refusé de nommer leur candidate Lucie Castets.

Barnier reçoit ce matin les dirigeants de LR

Le nouveau premier ministre Michel Barnier recevra vendredi matin les dirigeants du parti de droite Les Républicains (LR) dans le cadre de ses efforts pour former un gouvernement, a appris l’AFP auprès de Matignon et du chef des sénateurs LR Bruno Retailleau.

La rencontre prévue à 10h30 vise à examiner les conditions dans lesquelles LR pourrait participer au gouvernement de «rassemblement» appelé de ses vœux par le président Emmanuel Macron. Michel Barnier est lui-même membre de LR mais son parti n’a pas encore indiqué formellement s’il souhaitait avoir des ministres dans le prochain gouvernement.

«C’est quelqu’un de chez nous. On va pouvoir engager le dialogue facilement avec lui», s’était réjouie jeudi auprès de l’AFP Annie Genevard, la secrétaire générale de LR, convaincue que Michel Barnier «reste l’un des nôtres à Matignon».

Bonjour et bienvenue dans ce live

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live. Emmanuel Macron a nommé jeudi l’ex-ministre et ancien commissaire européen de droite Michel Barnier, 73 ans, comme premier ministre, a annoncé l’Élysée 60 jours après le second tour des élections législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale dépourvue de majorité. Le nouveau chef du gouvernement doit désormais constituer son équipe.

Pour retrouver l’annonce d’Emmanuel Macron, consultez le live du Figaro de jeudi sur la nomination de Michel Barnier.


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