En direct, Michel Barnier : le premier ministre poursuit ses consultations avec des partis du centre et de la droite

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Gabriel Attal revendique « le droit d’être exigeant » envers le futur gouvernement Barnier

En ouvrant la réunion des 97 députés du groupe Ensemble pour la République, qu’il dirige désormais, Gabriel Attal a dit rejeter « tout blocage stérile », mais a revendiqué « le droit d’être exigeant ». « Nous ne sommes pas près de brader nos valeurs. Nous défendrons nos idées et nous les défendrons avec force », a-t-il prévenu.

Les députés macronistes, qui reçoivent Michel Barnier ce mardi soir, attendent « des engagements forts » du premier ministre sur leur « programme » et leurs « valeurs », a fait savoir M. Attal qui a rappelé le souhait du parti présidentiel de voir M. Barnier recourir à « des personnes issues de la droite républicaine, du bloc central, et de la gauche républicaine » pour former son gouvernement.

Mais « à côté des devoirs, nous avons aussi des droits. Nous avons un droit d’exigence. Pas une majorité ne peut s’écrire sans nous. Pas un vote ne peut se gagner sans nous », a ajouté l’ancien premier ministre.

Une position d’équilibre qui traduit le malaise de certains. « Je ne sais pas si je suis dans la majorité ou [dans] l’opposition », s’est interrogé le député Ludovic Mendes, jugeant que Michel Barnier donne pour l’instant « plus de gages à [la] droite et à l’extrême droite ». « Sa composition et sa feuille de route sont indissociables », estime le député macroniste Marc Ferracci qui souhaite que le gouvernement comprenne « des gens du bloc central à due proportion de ce que nous représentons à l’Assemblée ».

Au cours de cette réunion, selon l’Agence France-Presse, qui s’appuie sur des témoignages de participants, le ministre de l’intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a suggéré que les éventuels ministres du camp présidentiel puissent quitter en bloc le gouvernement si des « lignes rouges » étaient franchies. Le ministre démissionnaire et nouveau vice-président de l’Assemblée nationale, Roland Lescure, a évoqué une possible « incompatibilité » avec des personnalités auxquelles M. Barnier pourrait recourir pour former son équipe, sans citer de nom, mais visant vraisemblablement des responsables du parti de droite Les Républicains.



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