En direct, législatives 2024 : l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault apporte son soutien au Nouveau Front populaire en dépit des « désaccords parfois profonds qui subsistent »

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En cas de majorité relative, « on ne pourra pas changer les choses », prévient Jordan Bardella

Invité d’Europe 1 et de CNews mardi matin, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a confirmé qu’il ne souhaitait pas devenir premier ministre au cas où le parti d’extrême droite ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.

« Si, demain, les Français plaçaient le pays dans une situation de majorité relative, c’est-à-dire dans une situation de blocage, avec un premier ministre qui n’aurait pas la majorité absolue, alors on ne pourrait pas changer les choses », a-t-il expliqué, affirmant ne pas « envisager d’être le collaborateur du président de la République ». « Je veux exercer le pouvoir mais je ne veux pas le pouvoir pour le pouvoir », a ajouté l’eurodéputé d’extrême droite.

Sur le volet programmatique, le président du RN est revenu sur les reculs programmatiques, notamment sur la réforme des retraites ou sur la suppression de la TVA pour les produits de première nécessité qui sera mise en place « dans un second temps », a-t-il fait savoir dans une interview au Parisien. « Il y a les urgences et les réformes », a-t-il expliqué, précisant que la mesure sur la TVA des produits de première nécessité sera intégrée dans le projet de loi de finances pour l’année 2025. « Je vais hériter d’une situation financière de quasi-faillite. Par conséquent, mon devoir, ce sera de remettre de l’ordre dans les rues du pays, mais aussi de remettre de l’ordre dans les comptes de l’Etat », a-t-il estimé.

M. Bardella a aussi affirmé que s’il arrive à Matignon, sa « première mesure » sera de déposer un projet de loi de finances rectificative « qui devra aboutir à la baisse de la TVA sur l’énergie et sur le carburant ». « On a des millions de Français qui n’arrivent plus à se déplacer, qui sont contraints de limiter leurs déplacements et qui ont vu, depuis deux ans, les factures d’électricité augmenter de 45 % », a-t-il fait savoir. Sur le programme, il propose notamment « d’abaisser » la contribution de la France à l’Union européenne et il souhaite « [s’] intéresser aux niches fiscales qui sont accordées à de très grandes entreprises et qui ne se justifient pas au regard du climat social ».

Jordan Bardella a également confirmé son intention de faire « un audit » des comptes publics, estimant : « Nous allons découvrir beaucoup de cadavres dans le placard ! » « Parce que, quand on perd 0,6 point de déficit entre le mois de décembre et le mois d’avril, c’est soit que le gouvernement a été amateur dans ses calculs, soit qu’il a sciemment menti », a-t-il accusé, dans la lignée des attaques portées quelques minutes plus tôt par Eric Ciotti.

 

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