EN DIRECT – Vice-présidence de l’Assemblée : le ministre Lescure et la députée LR Genevard élus, le RN n’obtient aucun poste

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Aucun candidat RN élu à un poste de vice-président

Voici les résultats du deuxième tour de la vice-présidence de l’Assemblée nationale.

Roland Lescure (Renaissance) : 273 voix (élu)

Annie Genevard (LR) : 257 voix (élue)

Sébastien Chenu (RN) : 162 voix

Hélène Laporte (RN) : 148 voix

La majorité absolue est 216 voix. Aucun candidat RN n’est élu.

Annulation d’un scrutin à l’Assemblée : «Honte à ceux qui ont pratiqué cette fraude», dénonce Jérôme Guedj (PS)

Le député PS Jérôme Guedj a vivement dénoncé vendredi une «fraude», un «événement d’une brutalité démocratique absolument impensable», après l’annulation du premier tour du scrutin visant à élire les vice-présidents de l’Assemblée, en raison de la présence d’un trop grand nombre d’enveloppes par rapport au nombre de votants.

«Honte à ceux qui ont pratiqué cette fraude dans notre hémicycle, honte à eux », a tonné dans l’hémicycle le député, demandant qu’une «enquête approfondie soit mise en œuvre» et que les «modalités d’élection» soient améliorées.

Quatre vice-présidents dont deux LFI élus au premier tour

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Voici les résultats du premier tour pour les vice-présidences de l’Assemblée nationale.

Naïma Moutchou (Horizons) : 338 voix (élue)

Clémence Guetté (LFI) : 337 voix (élue)

Nadège Abomangoli (LFI) : 327 voix (élue)

Xavier Breton (LR) : 325 voix (élu)

Annie Genevard (LR) : 204 voix

Roland Lescure (Renaissance) : 204 voix

Sébastien Chenu (RN) : 171 voix

Hélène Laporte (RN) : 157 voix

La majorité absolue est de 274 voix. Un deuxième tour aura lieu pour les deux autres postes de vice-président. Annie Genevard, Roland Lescure, Sébastien Chenu et Hélène Laporte maintiennent leur candidature.

Mathilde Panot met en cause les scrutateurs, tirés au sort, qui «étaient seulement RN et macronistes»

La députée insoumise écrit sur Twitter : «Les scrutateurs titulaires étaient seulement RN et macronistes. Nous demandons comme dans toutes les élections, des délégués de tous les candidats pour le dépouillement !»

Le député Jean-René Cazeneuve se dit «triste» du spectacle donné par les députés

«Il y a des scrutateurs, des députés qui sont présents, cet écart de 10 est assez étonnant, on ne peut pas exclure une volonté de déstabilisation» affirme le député du camp présidentiel, qui s’est dit «attristé» de la situation, au micro de LCP.

10 enveloppes en trop ont été déposées dans les urnes pour l’élection des vice-présidents

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Le vote doit donc recommencer, car l’écart est trop faible pour départager les vice-présidents compte tenu de cette fraude, indique Yaël Braun-Pivet. Cette décision a été prise unanimement par la présidente de l’Assemblée et les scrutateurs tirés au sort.

La présidente de l’Assemblée nationale rappelle à ses collègues députés qu’il est interdit de voter à la place d’un parlementaire absent, et que les délégations de vote sont interdites.

Un «deal» entre le camp présidentiel et Les Républicains ?

Pour le camp présidentiel, l’équation s’annonce complexe. Car il lui faut tenter de faire respecter son accord avec La Droite républicaine de Laurent Wauquiez, qui déroge nécessairement à la règle proportionnelle qui fixe normalement la répartition des postes.

Selon des sources parlementaires, le camp du président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a posé comme mise de départ une voire deux vice-présidences – la première étant fléchée vers Annie Genevard -, un poste prestigieux de questeur, deux de secrétaires, et la présidence de la commission des Finances, qui se jouera samedi, et pour laquelle pourrait concourir Véronique Louwagie.

Pour que ce poste revienne à LR, il faudra que la majorité sortante prenne part au vote, ce qui est contraire aux usages. «Une honte», a dénoncé Manuel Bompard (LFI).

La séance est ouverte

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Yaël Braun-Pivet siège comme présidente de l’Assemblée naitonale, pour la première fois de cette nouvelle législature.

Marine Le Pen veut un questeur, deux vice-présidents et deux secrétaires de l’Assemblée nationale

Les présidents de groupe échouent à s’accorder sur la répartition des postes-clés à l’Assemblée

Les présidents des groupes avaient rendez-vous vendredi matin à 10H00 pour tenter de s’accorder sur une répartition des postes de six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires, qui forment avec la présidente de l’Assemblée le Bureau de la chambre basse, sa plus haute instance exécutive.

Mais leur réunion a tourné court, selon des sources concordantes. L’ambiance était «détestable», la majorité continuant à vouloir «dealer avec LR» sans «tenir compte du poids de chaque force», a expliqué une source parlementaire à gauche.

Le règlement de l’Assemblée prévoit que la répartition des postes s’efforce de refléter les équilibres de la Chambre basse. Mais en cas de litige entre les groupes, les députés sont appelés à voter pour trancher. Une longue série de scrutins va donc se tenir à partir de 15h, potentiellement jusqu’au coeur de la nuit.

Éric Coquerel espère sa réélection à la commission des Finances

« La loi fait que le président de la commission des finances est dans l’opposition », a rappelé au micro de LCP Éric Coquerel, candidat à sa réélection pour ce poste clé de l’hémicycle. « Arithmétiquement, nous sommes à tous les coups la principale opposition », a ajouté le député insoumis du Nouveau Front populaire. « C’est pour ça que je réclame de pouvoir poursuivre le mandat que j’exerce depuis deux ans. »

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Karl Olive ne souhaite «aucun blocage politicien» dans l’élection des postes clés

Alors que la répartition des postes clés du Palais-Bourbon est déterminée ce vendredi, le député Renaissance Karl Olive a affirmé sur X qu’il se battra « pour qu’il n’y ait AUCUN blocage politicien dans l’élection des six vice-présidents, quelle que soit leur sensibilité, du RN à LFI ». « Chaque député doit pouvoir voter en responsabilité et non sur injonction de qui que ce soit. Nous le devons aux Français », a-t-il appuyé, soulignant que « le Parlement n’est pas le gouvernement ».

Après la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy «comprend que les forces de gauche saisissent le Conseil constitutionnel»

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Invité sur France info, le député RN Jean-Philippe Tanguy a fustigé la réélection de Yaël Braun-Pivet, acquise notamment grâce aux voix des 17 ministres-députés. «Philosophiquement il y a un vrai sujet», a-t-il déclaré. «Je ne suis pas au Conseil constitutionnel mais je comprends que les forces de gauches puissent le saisir».

Des discussions avec «Les Républicains et avec d’autres pour dégager une majorité», estime Valletoux

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Sur le plateau de TF1, le ministre démissionnaire de la Santé et député Horizons de Seine-et-Marne Frédéric Valletoux a affirmé la nécessité de «discuter, trouver des majorités de projet», ajoutant que c’est «une autre manière de vivre la majorité parlementaire».

Il y a des discussions « avec Les Républicains et avec d’autres (…), sauf le RN, sauf LFI, pour dégager une majorité », a-t-il encore annoncé.

Manon Aubry «écœurée» après la réélection de Yaël Braun-Pivet

L’eurodéputée Insoumise Manon Aubry s’est dite «écœurée» de la réélection de Yaël Braun-Pivet au perchoir. Au micro de LCI, Manon Aubry a déploré des «magouilles politiciennes» qui permettent de se «retrouver avec les mêmes au pouvoir alors qu’ils ont été défaits dans les urnes».

Manon Aubry, membre du Parlement européen et co-présidente du groupe La Gauche, lors d’une session plénière du Parlement européen nouvellement élu à Strasbourg, France, 17 juillet 2024.
Johanna Geron / REUTERS

« On ne peut pas accepter que ceux qui ont perdu les élections soient à la fin ceux qui gouvernent, c’est un coup de force antidémocratique », a-t-elle dénoncé, évoquant plusieurs « problèmes » qui se sont posés dans l’élection hier, à commencer par le fait que « 17 ministres ont voté à l’Assemblée nationale alors qu’ils sont encore ministres de plein exercice ». « Cette crise illustre d’autant plus la nécessité de passer à une VIe République », a par ailleurs martelé l’eurodéputée LFI.

«Emmanuel Macron est en train de réussir son hold-up démocratique», fustige Éric Ciotti

Pour le président contesté des Républicains, la réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale est un «hold-up démocratique». Sur BFMTV/RMC, Éric Ciotti a dénoncé un acte d’une «violence extrême pour notre démocratie». Le député des Alpes-Maritimes a ensuite fustigé l’accord passé entre les députés LR canal historique et le camp Macron pour faire réélire Yaël Braun-Pivet :

«Monsieur Attal est toujours Premier ministre, Madame Braun-Pivet présidente de l’Assemblée nationale. Cet après-midi tout ce beau monde va se partager les places dans un accord secret», lors de la répartition des postes clés à l’Assemblée. Pour lui, Emmanuel Macron a «créé le chaos institutionnel», et doit remettre «sa démission».

«J’entends rester président» des Républicains déclare Éric Ciotti

Invité sur BFMTV/RMC, le chef du groupe «A Droite !» à l’Assemblée nationale a déclaré être toujours président des Républicains malgré la forte contestation au sein de son parti.

«Oui, j’entends le rester, je suis le président des Républicains libres et indépendants», a-t-il précisé. Selon lui, à droite «il y a ceux qui ont combattu et combattront Emmanuel Macron et ceux qui sont dans un accord de collaboration et qui ont été élus grâce à Macron et à la gauche. J’ai passé un accord électoral avec Bardella et le RN, les gens devaient pouvoir s’unir comme les gens de gauche avec l’extrême gauche».

À l’Assemblée nationale, composez une majorité absolue avec notre nouveau simulateur de coalitions

Qui pour gouverner la France ? La question est sur toutes les lèvres au lendemain du second tour des élections législatives. Le groupe Rassemblement national (RN) dispose de 126 élus, la France Insoumise de 72 et l’ancienne majorité présidentielle sauve les meubles avec 99 députés. Dans cette XVIIe législature, censée durer jusqu’en juin 2029, l’adoption de textes de loi passera donc immanquablement par des coalitions, permanentes ou temporaires.

Avec 11 groupes politiques contre 10 pour la dernière législature, l’Assemblée nationale bat un nouveau record. Réalisez votre propre coalition pour explorer les différents scénarios de majorités possibles

Assemblée nationale : composez une majorité absolue avec notre nouveau simulateur de coalitions

Elisabeth Borne appelle «la gauche républicaine» à prendre «ses responsabilités»

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L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne, a appelé «la gauche républicaine» à «prendre ses responsabilités» et à «accepter de rentrer dans un travail de compromis» avec «le centre et la droite républicaine», face à une Assemblée nationale «éclatée».

Au micro de RTL, la députée du Calvados a affirmé que la réélection de Yaël Braun-Pivet au Perchoir démontrait bien que le Nouveau Front populaire (NFP) «n’a pas de majorité» à la chambre basse.

«Nous n’entrerons pas au gouvernement», maintient Annie Genevard

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La députée LR du Doubs, qui fut première vice-présidente au perchoir entre 2017 et 2022, est revenue ce vendredi sur le soutien de LR à l’élection de Yaël Braun Pivet, ce jeudi, au perchoir de l’Assemblée.
«Nous le disons clairement : nous avons été élus en opposition à Emmanuel Macron. Compte tenu de la situation, nous n’entrerons pas au gouvernement. Mais nous mettons en place un pacte législatif», avec «tous les députés raisonnables» de l’hémicycle, a défendu Annie Genevard.

L’élue LR, qui aspire à un poste clé à l’Assemblée, a rappelé les leçons de ces élections législatives qui ont « traduit la colère des Français ». « Si nous n’entendons pas cette colère qui est légitime et normale, nous allons au-devant de grands désordres », a-t-elle déclaré au micro d’Europe 1.
Alors qu’en coulisses, un «deal » a été conclu entre le patron de La Droite républicaine, Laurent Wauquiez, et Gabriel Attal pour aider Yaël Braun-Pivet à reconquérir le perchoir en échange de plusieurs postes à responsabilités, Annie Genevard a toutefois assuré que la droite républicaine « n’entrera pas à Matignon ». « Laurent Wauquiez a été très clair : nous n’entrerons pas au gouvernement ».

« On a perdu une bataille mais on n’a pas perdu la guerre », tempère Marine Tondelier

Ce qu’il s’est passé à l’Assemblée nationale jeudi n’est «pas étonnant» pour Marine Tondelier, « on a perdu une bataille mais on n’a pas perdu la guerre », a-t-elle tempéré sur le plateau de BFMTV.

La secrétaire nationale des Écologistes tient à rappeler que le Nouveau Front populaire a réussi à se mettre d’accord sur une candidature unique, « ça montre que dans l’adversité nous sommes soudés et nous le resterons ». Toutefois « ça n’a pas suffi » en raison des « députés à droite qui ont fait bloc ensemble » selon elle.

«On va regarder les recours juridiques possibles», lance Sandrine Rousseau en réaction à l’élection au perchoir de Yaël Braun-Pivet

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«Ça n’est pas dans l’esprit de la démocratie. On voit à quel point Emmanuel Macron cadenasse le pouvoir et utilise toutes les combines pour le conserver», a déploré Sandrine Rousseau, députée écologiste-NFP de Paris sur TF1 après la réélection à la présidence de l’Assemblée de la macroniste Yaël Braun-Pivet.

Et de rappeler que le parti présidentiel est arrivé «en troisième position des législatives». «On va regarder les recours juridiques possibles mais cela fait partie de ces tactiques qui ne sont pas dans l’esprit de la démocratie. Normalement, le gouvernement est séparé du Parlement», a encore tancé la députée.

Le vote à l’Assemblée est un «coup de force», fustige Jean-Luc Mélenchon

«Le vote à l’Assemblée est le nouveau coup de force d’une clique prête à tout pour garder tous les pouvoirs», a tancé le chef de file des Insoumis. Selon lui, « une ligne rouge est franchie avec le vote illicite des ministres ». L’Insoumis appelle une nouvelle fois le président à nommer un Premier ministre du Nouveau Front populaire, « parce que c’est la décision des électeurs ».

«De la grande union au risque de grand gâchis» : la désillusion des électeurs du Nouveau Front populaire face au blocage des négociations

«C’est dommage, ils étaient jusque-là admirables. Je ne sais pas si on est arrivé au grand gâchis, mais nous n’en sommes pas loin. Il nous reste encore quelques stations, mais le terminus approche» déplore Yann, dépité.

Dix jours ont passé depuis la victoire surprise de l’alliance de gauche aux élections législatives. Face à l’incapacité des partis à nommer un candidat pour Matignon, les électeurs de gauche s’impatientent, au risque de ne plus y croire.

Bonjour à tous

Bonjour et bienvenue dans ce direct. Après l’élection de Yaël Braun-Pivet au perchoir de l’Assemblée nationale, la bataille se poursuit pour l’attribution des autres postes clés au sein de l’hémicycle. C’est au tour du bureau de l’Assemblée nationale d’être nommé. Cette instance, la plus haute autorité collégiale de l’hémicycle, compte 22 membres : six vice-présidents, trois questeurs et douze secrétaires.

Yaël Braun-Pivet après sa réélection à l’Assemblée nationale à Paris, France, le 18 juillet 2024.
Sarah Meyssonnier / REUTERS

Les présidents des groupes politiques de l’Assemblée doivent se réunir à 10 heures du matin pour tenter de convenir d’un éventuel accord sur la répartition des membres du bureau. S’ils ne parviennent pas à s’entendre, un scrutin sera organisé dans la chambre basse pour procéder à leur élection.

Les publications apparaîtront ici

 

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