En colère, 13 maires de la région de Thionville réclament « plus de répression » contre les gens du voyage

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« Il ne s’agit pas de stigmatiser quiconque. Mais cela ne peut plus durer. » Excédé, Pierre Cuny, le maire de Thionville se fait le porte-parole de toute l’agglomération thionvilloise pour exprimer son ras-le-bol contre les dérives de certains membres de la communauté des gens du voyage. À l’unanimité, les treize maires qui constituent cette collectivité du nord de la Lorraine réclament ainsi des mesures de l’État.

Au cœur de leur colère, exprimée publiquement à travers une conférence de presse : les excès et les débordements liés à la présence de certains nomades. Les incidents n’ont cessé d’augmenter ces dernières années.

Avec en particulier, un « pic » en 2024. Le maire de Kuntzig agressé, celle de Manom traitée sans ménagement, des terrains de sport totalement envahis par les caravanes, une utilisation détournée des espaces publics, des festivités annulées, des factures de réparation qui enflent et des équipements collectifs qu’il faut réparer en permanence… « Les maires n’en peuvent plus », poursuit Pierre Cuny. Les élus réclament ainsi « plus de répression », mais aussi « plus de protection ».

Un médiateur nommé

Cette situation est notamment provoquée par l’attrait du Luxembourg et de ses salaires, qui draine de nombreux passages à la frontière du Grand-Duché. Aux yeux de Pierre Cuny, les dégâts provoqués se chiffrent à « plusieurs centaines de milliers d’euros, payés par les collectivités ». Les élus mosellans entendent faire connaître leur colère jusqu’à Paris, considérant la réalité sur le terrain sous-estimée, affirment-ils en substance.

« Chaque semaine, des incidents sont relevés, avec des populations qui s’affranchissent des lois, parfois en toute impunité », poursuit le maire. Le collectif d’élus réclame même un « changement de loi » et davantage de répression, afin que des « interventions de l’État puissent être plus rapides et plus efficaces ». Pour les élus, si la bienveillance doit être la priorité dans les rapports avec les gens du voyage, le ton doit changer « dès lors que les incidents sont relevés dans les communes en conformité avec les règles des aires d’accueil ». La préfecture de Moselle qui suit le dossier de près, vient de nommer un médiateur pour tenter de maintenir le dialogue.



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