ENTRETIEN – Classé 4/6, le metteur en scène et directeur du Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt développe une pédagogie de la scène qui passe par la balle.
Le Théâtre de la ville est devenu, depuis sa modernisation pensée par lui un théâtre du XXIe siècle ultra-connecté où le hall peut se changer en salle de sport, ring de boxe ou encore emplacement pour tournois de ping-pong. Sous la coupole loge un mini-court de tennis où Emmanuel Demarcy-Mota donne des cours de tennis-théâtre, discipline qu’il a créée.
LE FIGARO. – Avez-vous assisté à quelques épreuves pendant les JO?
Emmanuel DEMARCY-MOTA. - Oui, j’ai vu plusieurs disciplines comme la natation, très curieux de découvrir ces épreuves dans la Seine, de voir comment le quotidien d’une ville est transformé par la présence des sportifs et la place spectaculaire des compétitions. C’est l’occasion pour nous, artistes, de faire le lien entre la culture et le sport, d’inventer de nouveaux horizons, de produire un nouvel imaginaire dans ce monde souvent replié sur lui-même. Je pense, pour ceux qui seront attentifs, qu’il y aura vraiment un avant et un après ces JO, qu’un héritage intérieur et immatériel…
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