DÉCRYPTAGE – La possible investiture de la vice-présidente démocrate soulage les Big Tech, après l’ère de durcissement de l’Administration Biden.
« Je soutiens du fond du cœur Kamala Harris et sa candidature à la présidence des États-Unis dans notre combat en faveur de la démocratie. » Dès dimanche soir, la vice-présidente américaine a reçu le soutien sur X (ex-Twitter) de Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, figure de la tech américaine, parmi les plus grands donateurs démocrates. Mardi, c’était au tour de Reed Hastings, PDG de Netflix, de faire un don de 7 millions de dollars à la campagne de Kamala Harris, suivant en cela la recommandation de son confrère… Reid Hoffman.
C’est l’adoubement d’« une tech de gauche qui se mobilise » face à « l’émergence d’une tech de droite incarnée par Elon Musk, vif soutien de Donald Trump, critique du wokisme, de la promotion de la diversité et des syndicats », décrypte Alexis Buisson, biographe de Kamala Harris et journaliste. Le choix de la vice-présidente américaine a été accueilli avec soulagement dans l’univers de la tech. « Il y a une frustration persistante dans le secteur à l’égard…
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