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Du vin de soif à la gastronomie, la belle renaissance du saint-pourçain

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Longtemps, le vignoble du saint-pourçain a semblé se cacher, au propre comme au figuré. Ses vignes demeuraient presque invisibles depuis la plupart des départementales menant à la ville de l’Allier. De même, les vins de cette appellation, souvent associée à celles du Centre-Loire, restaient oubliés de la majorité des cavistes et des restaurateurs étoilés.

Le temps n’est plus aux complexes. A la suite de quelques pionniers, une nouvelle génération de vignerons fait monter en gamme ce qui n’était souvent considéré que comme un « vin de soif ». Avec des bouteilles affirmant l’identité des terroirs et des cépages locaux. Et la personnalité de ses vignerons.

Métaphore de ce renouveau, la parcelle des coteaux-mont-georges, exposée plein sud, face au lointain puy de Dôme, affiche des terrasses aussi abruptes qu’en côte-rôtie. « Ces vignes doivent être une vitrine », insiste Denis Barbara, du Domaine Grosbot-Barbara, en contemplant depuis le sommet de la colline les rangs pentus que lui et ses associés, Julien Nebout, du Domaine Nebout, et William Taÿ Pamart, du Clos de Breuilly, ont façonné depuis 2020 à la force de leurs poignets.

Privée de vignes depuis plus d’un siècle, cette côte a nécessité un travail de titan – et 8 000 tonnes d’enrochements – pour renaître aux raisins. « La reconstitution des terrasses permet d’espérer non pas du vin, mais de grands vins ! », revendiquent ces militants du saint-pourçain « premium », qui devraient mettre en vente leur cuvée commune en novembre.

Terre des Bourbons

Le vignoble saint-pourcinois est dispersé sur une étroite bande de terre (5 kilomètres sur 40 kilomètres) qui s’étire sur la rive gauche de l’Allier et de la Sioule. Rien ne montre qu’on traverse une des plus anciennes régions viticoles de France. La terre des Bourbons connut pourtant son heure de gloire, en fournissant tables royales (lors de l’avènement d’Henri IV) et cour papale avignonnaise. Dynamisé par l’intense trafic fluvial de la Loire et de l’Allier, ce vignoble atteindra même 8 000 hectares au XVIIIe siècle.

Il ne dépasse pas les 650 hectares aujourd’hui. Comme l’explique Jean-Yves Vif dans Saint-Pourçain. Le réveil d’un vignoble (Syndicat des viticulteurs de Saint-Pourçain, 2022), le recul est dû, à partir du XIXe siècle, à la concurrence des vins du Sud, à l’exode rural, aux ravages du phylloxéra, à l’abandon des vins fins au profit des vins populaires…

Ce vignoble aurait même pu disparaître sans la ténacité de quelques vignerons, puis la création, en 1951, d’une coopérative. Longtemps préoccupée par la quantité, celle-ci redore le blason du saint-pourçain à partir de 1980 sous la direction de Michel Proton. Parmi ses actions : modernisation de la cave, renommée « Union des vignerons » (UDV), baisse des rendements, obligation pour les viticulteurs de fournir la totalité de leurs vendanges, paiement des raisins en fonction de leur qualité…

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