Une voiture de gendarmes en travers de ce chemin de randonnée : mercredi, il était impossible pour quiconque d’accéder à cette zone de forêt au-dessus des communes d’Anould et de Corcieux. Au total, 80 gendarmes, dont certains conduisant des motos de cross, ont de nouveau été mobilisés, issus de la cellule d’enquête sur cette disparition, des gendarmes de la région Grand Est et de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), pour tenter de retrouver Lina, 15 ans, disparue en septembre dernier.
Le véhicule a fait un arrêt prolongé dans cette forêt
Pour tous les autres, comme Olivier et Jean-Paul, vététistes, l’accès est formellement interdit. « Sur cette magnifique petite route, je découvre que c’est bloqué. On va rebrousser chemin et trouver un autre trajet », témoignent-ils.
Ces fouilles, appuyées par des chiens formés à la recherche de restes humains, sont conduites après l’annonce vendredi par ce même parquet de la découverte du « profil génétique » de Lina dans une voiture volée, retrouvée dans le sud de la France. L’analyse de la géolocalisation du véhicule a conduit les enquêteurs à s’intéresser à « certaines zones de la région », avait expliqué la procureure de Strasbourg Yolande Renzi. Il s’agit pour eux de retracer le parcours de la voiture et d’explorer les endroits où le véhicule s’est arrêté et où Lina a pu être emmenée.
Selon les informations d’Europe 1, l’homme soupçonné d’avoir enlevé Lina à bord de sa voiture, en septembre dernier, a fait ce jour-là un arrêt d’environ 1h30 à cet endroit, laissant penser aux enquêteurs que quelque chose de grave a pu se passer dans ce secteur.
Les fouilles continuent ce jeudi
Une vingtaine de voitures et fourgons de gendarmerie ont quitté mercredi soir la zone sous la pluie et l’orage de grêle. Les fouilles continueront jeudi dans le même secteur des Vosges.
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