DIRECT. Législatives : Jordan Bardella «prêt à débattre avec Jean-Luc Mélenchon»

Dans plusieurs circonscriptions, des candidats LFI, non investis par le parti, se sont présentés en dissident, comme Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière. Ces derniers sont arrivés en tête dans leurs circonscriptions, la députée insoumise Clémentine Autain demande donc sur X à ce que les candidats investis par le Nouveau Front Populaire se désistent au second tour. « Les guerres fratricides doivent cesser. Toutes nos forces sont à mettre cette semaine contre le RN et pour faire gagner le NFP dans le pays », écrit-elle.

Dans un post sur X ce lundi matin, la présidente LR de la région Île-de-France déplore un « séisme électoral » et appelle les Français « à rejeter les extrêmes ». Pour elle, « le projet du Rassemblement national entraînerait désordre et faillite. Celui du Nouveau Front Populaire, soumis à La France Insoumise provoquerait la décomposition de la République. » « Là où les candidats de la droite républicaine ne sont pas en mesure de se maintenir, ou ont choisi de se retirer, j’apporterai mon soutien aux candidats qui se battent contre la montée du RN et de la LFI », écrit-elle.

Depuis dimanche « on a des espèces de circonvolutions sur tous les plateaux télévisés » de la majorité présidentielle, déclare la candidate écologiste Sandrine Rousseau sur BFMTV. Une branche de la majorité appelle à se retirer en cas de triangulaire avec le RN, sauf face à certains candidats insoumis, l’autre à se désister dans tous les cas. « A un moment la question c’est le barrage, est-ce que vous faite barrage ou pas ? » a lancé Sandrine Rousseau au sénateur Renaissance Xavier Iacovelli, « à chaque fois que vous ne vous désisterez pas vous favoriserez l’élection d’un député RN ».

Le sénateur a assuré de son côté que quand « nous arriverons troisième nous nous désisterons, quel que soit le candidat ».

La candidate écologiste Sandrine Rousseau, arrivée en tête dans la 9e circonscription de Paris, a souligné sur BFMTV le « moment historique » que vit la France avec l’arrivée en tête du RN dimanche soir. « Nous sommes dans une rupture avec ce qui fait l’histoire de la France », a-t-elle déploré appelant à « retrouver l’honneur de la France » en votant contre le RN dimanche prochain. La France est un « pays ouvert et un pays qui protège », lance-t-elle.

« On se lève tous ce matin avec une forme de gueule de bois », a déclaré sur Franceinfo l’eurodéputée LFI Manon Aubry, « dans quelques jours le RN peut l’emporter et c’est un choc » pour tous. Elle dit repartir au combat pour le second tour « la boule au ventre, la rage aux tripes et l’espoir au cœur » et assure qu’il « est possible de gagner dimanche prochain, avec une mobilisation massive ».

La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, (Renaissance) a appelé lundi à une « grande coalition allant des LR aux écologistes et aux communistes » pour gouverner la France au lendemain des législatives. « Je n’ai pas aujourd’hui la vision d’un Rassemblement national avec une majorité absolue. Je vois qu’il y a beaucoup de duels, beaucoup de triangulaires, beaucoup d’endroits où nos candidats ou les candidats de l’arc républicain peuvent gagner », a-t-elle déclaré sur BFMTV/RMC. « Depuis des mois, depuis des années, je plaide pour cette coalition républicaine des forces progressistes, donc sur des bases de valeurs », a-t-elle insisté.

L’ancien président de la République François Hollande s’est dit sur BFMTV « à la fois confiant et en même temps préoccupé » par les résultats des législatives dimanche soir. Lui est arrivé en tête dans la 1ère circonscription de Corrèze (37,63%), devant un candidat RN (30,89%) et un LR (28,64%). « Quand il y  a une triangulaire, le réflexe c’est celui de la République », dit-il, ajoutant « déplorer » le maintien du candidat LR dans sa circonscription.

« 7 ans dans la bulle de Bercy, 7 ans à mépriser les souffrances des Français », écrit sur X le leader du Parti socialiste Olivier Faure à l’intention du ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Ce dernier a déclaré vouloir maintenir la réforme de l’assurance chômage ce lundi matin. « Il faut souhaiter à Bruno Le Maire 7 années de réflexion pour intégrer le sens de son échec », répond Olivier Faure.

« Jamais une voix ne doit aller au RN, c’est une évidence », a déclaré la ministre chargée de l’égalité homme-femme Aurore Bergé ce lundi matin sur France 2, qui l’a qualifié « d’ennemi de la République ». Mais « je n’accepte pas qu’il y ait des compromissions avec ceux qui ont présenté des candidats qui ont eu des ambiguïtés avec l’antisémitisme (…) je pense à La France Insoumise », a-t-elle lancé. « On ne peut pas pour faire barrage à l’extrême droite accepter toutes les compromissions ».

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a publié lundi dans la matinée une lettre ouverte aux Français, dans laquelle il appelle à faire une « rupture responsable » avec la politique française en votant pour les candidats de l’Union nationale (RN+LR). Face à ce vote, il dénonce celui pour « les agents du chaos grimés en ‘Nouveau Front Populaire’, qui est en réalité une alliance du pire rassemblant l’extrême gauche derrière Jean-Luc Mélenchon ». Il n’a pas un mot pour la majorité présidentielle.

Le Premier ministre espagnol socialiste Ser Pedro Sánchez a indiqué lundi qu’il gardait « espoir en la mobilisation de la gauche française » après le premier tour des élections législatives, estimant qu’il fallait battre l’extrême droite « en gouvernant (…) comme l’Espagne le fait depuis six ans ». Il a signalé sur la radio Cadena  « l’importance de miser sur des politiques progressistes, sur des gouvernements progressistes qui démontrent, comme le fait le gouvernement espagnol, que les mensonges et les fake news peuvent être déconstruits ».

La candidate dissidente LFI Raquel Garrido s’est dite prête « à se désister » dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis , où elle est arrivée 3e (23,65%), derrière une candidate UDI (24,56%) et la candidate du Nouveau Front Populaire (33,10%). « La logique voudrait que le 2e se désiste, j’y suis prête », a-t-elle déclaré, ajoutant espérer que les candidats officiels du Nouveau Front Populaire se désistent dans les circonscriptions où les dissidents LFI sont arrivés en tête. Elle se réjouit au passage que les candidats dissidents LFI prouvent que l’on « peut faire du post-Mélenchon ».

 Interrogée sur TF1, Nicole Belloubet se dit persuadée qu’il existe toujours « la possibilité de dessiner un arc central ». « On peut très bien reconstruire de majorités de projet », juge la ministre de l’Education nationale. Et d’ajouter: « je ne suis pas défaitiste et je pense que l’important est de battre le Rassemblement national ».

« On doit se battre, on n’a pas une seconde de temps à perdre », insiste Marine Tondelier, la cheffe des Écologistes sur France Inter. « Notre obsession doit être de ne pas les laisser arriver à Matignon ». Réagissant aux propos de Bruno Le Maire mettant dos-à-dos le RN et LFI, Marine Tondelier fustige « un comportement de lâche et de privilégié ». « Ils ont choisi le déshonneur, ils auront le déshonneur et la défaite », juge-t-elle.

« Tant que les élections ne sont pas finies, [..] le combat n’est pas terminé. Nous avons de nombreux candidats du front réformiste toujours en lice et il faut être derrière eux », veut croire la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sur RMC et BFMTV. Appelle-t-elle le bloc présidentiel à se désister en cas de 3e place en triangulaire ? Tout dépend du candidat de gauche en lice, répond-elle : « Au sein de La France insoumise, je fais le distinguo, du cas par cas. Je ne considère pas de la même façon Caroline Fiat et David Guiraud, qui défend des thèses antisémites. »

« J’en suis très heureux, c’est une victoire pour le peuple français », a déclaré sur Franceinfo le candidat RN Jean-Philippe Tanguy, interrogé sur la mise en pause de la réforme de l’assurance chômage. Pour lui cela « prouve que ce projet était complètement injuste », se réjouit-il, ajoutant vouloir « aussi qu’il annule la hausse de facture du gaz ». Le gouvernement a « entendu que les Français étaient violemment opposés à cette réforme », a salué de son côté le député socialiste Olivier Faure, invité sur le même plateau.

Interrogé sur France Inter, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, reconnaît une défaite, au lendemain des résultats du premier tour. « C’est une défaite pour notre majorité, pour notre camp », admet-il. « C’est un moment historique de recomposition politique qui m’emplit de beaucoup de tristesse », explique-t-il. « Le combat aujourd’hui, est de nous battre pour que le RN n’ait pas de majorité absolue dimanche prochain ».

Le RN a réuni « un tiers des voix, en tête ca ne veut pas dire qu’il est majoritaire », déclare le leader du Parti Socialiste sur Franceinfo ce lundi matin. Le score de dimanche soir du RN n’est « pas une vague irrépressible », appuie-t-il. « Tout le débat de cette semaine c’est de savoir si on veut donner les pleins pouvoirs au maréchal Bardella ». Le programme du RN est un programme « dangereux » qui a « une matrice raciste », lance-t-il.

« Nous voulons faire barrage au RN, il y aura des désistements, il y en a déjà eu », assure sur Franceinfo ce lundi matin le ministre délégué chargé de l’Europe Jean-Noël Barrot. « Et oui il y aura des désistements de candidats en faveur de LFI » avec « sans doute des exceptions qui ont trait à la personnalité de quelques candidats qui se sont illustrés par de l’antisémitisme et des comportements antidémocratiques à l’Assemblée nationale ».

Interrogé sur les consignes de désistement au second tour en cas de triangulaire avec le RN en tête, le député LFI Eric Coquerel a déclaré sur Franceinfo que cela lui faisait évidemment « mal au cœur » d’enlever une candidature de gauche pour faire élire par exemple quelqu’un de la majorité. « Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Contrairement aux Macronistes ou à Horizons, nous savons où est notre principal adversaire. Notre principal adversaire ça a toujours été l’extrême droite ».

Interrogé sur France Inter, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, évoque une « semaine déterminante » en vue du second tour. « Une majorité absolue nous manque. Mais quand vous avez 10 millions de personnes qui votent pour vous, on se dit que tout est possible. Il faut continuer l’effort », insiste-t-il. Où sont les réserves de voix du RN ? « Un peu partout », soutient-il citant « tous les candidats Républicains non qualifiés », mais pas seulement. « L’électorat Renaissance ne se reporte pas automatique vers Jean-Luc Mélenchon » veut-il croire.

Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a évoqué l’alliance entre le RN et une partie des Républicains, défendue par Éric Ciotti, lors du scrutin législatif. « Éric Ciotti fait partie d’une coalition : s’il y a un gouvernement d’union nationale, il y participera très certainement », souligne l’élu d’extrême droite.

« Quel est le problème ? Je trouve incroyable qu’une telle polémique puisse naître », fait mine de s’insurger, sur France 2, la députée Insoumise Mathilde Panot, interrogée par Thomas Sotto sur le choix de Jean-Luc Mélenchon, hier soir, de prendre la parole à côté de l’eurodéputée Rima Hassan.

« 32 élus au premier tour, nous ne sommes pas si loin » du Rassemblement national qui en a 38, estime, sur France 2, l’ancienne présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée Mathilde Panot. « Dimanche prochain, il est tout à fait possible que nous ayons une majorité », martèle-t-elle.

Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, a répété sur RTL ce lundi matin les règles données par le parti en cas de triangulaire au second tour : ce sera alors le « retrait sans condition de tous les candidats LFI arrivés 3e, dans l’hypothèse où le RN est en tête et donc est en mesure d’apporter des sièges supplémentaires », a-t-il détaillé. « Notre mot d’ordre c’est pas une voix, pas un siège de plus pour le Rassemblement national ».

« S’il y a un premier défait dans cette élection c’est bien (Emmanuel Macron) », a déclaré sur RTL lundi matin le coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard. « Une hypothèse a été tranchée hier : Gabriel Attal ne sera plus Premier ministre » dans une semaine, donc Emmanuel Macron n’est « pas bien placé pour appeler au rassemblement autour de lui ».

Jordan Bardella l’a répété à plusieurs reprises: il n’ira à Matignon que s’il y dispose d’une majorité de 50% plus une voix. Ce matin, à la lecture des résultats du 1er tour, Sébastien Chenu joue une autre musique: « Si nous avons une majorité relative et la capacité à trouver des soutiens, nous assumerons nos responsabilités devant les Français », dit-il sur France 2.

Sur France 2, le vice-président du RN Sébastien Chenu, réélu au premier tour hier soir comme 36 de ses collègues députés, ainsi qu’une 37e issue de l’alliance avec Eric Ciotti, remercie les électeurs pour cette « formidable victoire historique, avec la possibilité de créer demain une majorité différente, large ». « Les Français nous donnent de la force », se réjouit-il. Interrogé sur le positionnement d’Emmanuel Macron, après la polémique ouverte la semaine dernière par Marine Le Pen sur son rôle « honorifique » de chef des armées, Chenu l’affirme : « Il a été élu, il est tout à fait légitime ». Mais « s’il n’a pas la possibilité de nommer un Premier ministre qui n’est pas censuré par l’Assemblé nationale, il sera obligé de partir ».

La porte-parole du RN Laure Lavalette a appelé sur RTL ce lundi matin les candidats Les Républicains à se désister au second tour en cas de triangulaire avec le RN, expliquant avoir beaucoup de points communs avec le parti de droite. En troisième position, « s’ils savent qu’ils ne vont pas gagner » elle en appelle au « désistement » pour « faire gagner le camp national ». Plus largement, elle veut « une majorité d’union (…) d’où que vous veniez, n’hésitez pas à rejoindre cette majorité ».

Laure Lavalette, porte-parole du RN dit ce lundi matin sur RTL espérer avoir une « majorité absolue » à l’Assemblée nationale. « Les Français n’en peuvent plus, ils n’ont pas envie qu’on leur dicte quoi faire », déclare-t-elle, interrogée sur les consignes de se désister au second tour pour faire barrage au RN. Elle « pense qu’il n’y aura pas de front républicain » et que ce sera « soit Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, soit Jordan Bardella, il n’y a pas de troisième voie. La Macronie a disparu hier soir. »

Elle confirme au passage que le président du RN ne sera pas à Matignon sans majorité absolue, sinon « il serait le collaborateur d’Emmanuel Macron ».

« Il y a une dynamique, elle n’a de cesse d’augmenter, d’aller dans notre sens », a applaudi le député RN Laurent Jacobelli ce lundi matin sur BFMTV. « Nous sommes arrivés largement premier » et « nous avons de grands espoirs d’obtenir la majorité absolue (…) La majorité absolue est l’objectif, il est tout à fait atteignable », assure-il.  Il ajoute que Jordan Bardella ne sera a priori Premier ministre qu’en cas de majorité absolue. « Il  veut sauver la France, si c’est pour faire de la figuration ce n’est pas son objectif ».

Plus de 20 ministres et ministres délégués étaient candidats aux législatives anticipées de 2024. Plusieurs se retrouvent dans des triangulaires à l’issue du premier tour, comme le Premier ministre Gabriel Attal, candidat des Hauts-de-Seine, où il a obtenu 43,85%. La ministre chargée de l’égalité homme-femme Aurore Bergé est aussi arrivée en première place (33,59%) dans les Yvelines. En Seine-et-Marne, Frédéric Valletoux, ministre de la Santé, se qualifie en 2e position avec 33,73 % des voix, derrière une candidate RN.

• 76 candidats élus dès le 1er tour188 duels, dont 80 avec le RN en tête
• 306 triangulaires, dont 198 avec le RN en tête
• 5 quadrangulaires

Le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a remercié ses électeurs dans la nuit de dimanche à lundi, après être arrivé en tête dans la 1ere circonscription de Gironde. Il a obtenu 38,31% des suffrages exprimés, devant la candidate de gauche Céline Papin (34,23%) et le candidat du RN Bruno Paluteau (21%).

A partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d’entretien du réseau gazier. La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en œuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l’issue d’un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d’achat. Après un répit de plusieurs mois, la facture moyenne annuelle de gaz va grimper de 124 euros, passant de 1 060 euros en juin à 1 184 euros au 1er juillet.

Cette carte montre quel bloc politique termine en tête à l’issue du premier tour des législatives. Comme vous pouvez le voir, il s’agit du RN dans la majorité des circonscriptions. La gauche « cartonne » dans la moitié est de Paris et en petite couronne. La coalition présidentielle parvient, pour sa part, à finir première dans quelques territoires parisiens et en Bretagne essentiellement.

La ministre des Outre-mer Marie Guévenoux, arrivée en 3e position dans sa circonscription de l’Essonne, a annoncé dimanche qu’elle se désistait face au « risque que représente une victoire du Rassemblement national » aux législatives.

« Il faut tout faire pour faire gagner les candidats issus de l’arc républicain en mesure de l’emporter dimanche prochain », a plaidé Mme Guévenoux dans un communiqué. Dans la 9e circonscription, l’écologiste Julie Ozenne est arrivée en tête avec 37,6% des voix, devant le RN Paul-Henri Merrien (29,96%) et Mme Guévenoux (27,11%).

Le Premier ministre « a décidé ce (dimanche) soir de suspendre la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage », qui visait notamment à durcir les conditions d’accès aux indemnités, a déclaré à l’AFP l’entourage du chef du gouvernement.

Très critiquée par les syndicats, cette réforme, prévue pour entrer en vigueur au 1er décembre, devait être entérinée par un décret publié au Journal officiel lundi.

Une enquête Ipsos, partenaire du Parisien pour ces élections législatives anticipées, nous en apprend davantage sur le profil des votants pour chaque camp. Le Rassemblement national « surperforme » notamment chez les anti-Macron.

Sur cette carte provisoire conçue par Le Parisien, vous pouvez découvrir, dans chaque circonscription, les résultats du premier tour, selon les remontées au ministère de l’Intérieur. Plusieurs cas de figure sont possibles : « non parvenu », « gagné » (c’est-à-dire élu au premier tour), duel, triangulaire ou quadrangulaire.