Le programme ATLASea constitue la première bibliothèque génomique des organismes vivants dans les eaux territoriales du pays.
La mer est d’huile et le soleil d’été montre enfin son visage dans le ciel d’Ille-et-Vilaine (Bretagne). À bord du Louis Fage, navire du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), les équipes scientifiques embarquent pour un travail immense qui en tout devrait durer huit ans : constituer la première bibliothèque génomique de référence des espèces des eaux territoriales françaises. Un projet titanesque et minutieux baptisé ATLASea (atlas de la mer), piloté par le CNRS et le CEA.
Il s’agit, en quelque sorte, d’une mise à jour des outils d’études biologiques avec les technologies du XXIe siècle. Car toutes les collections du vivant fonctionnent de la même manière, avec un spécimen type de référence qui permet de définir une espèce. Par la suite, tous les travaux sur ladite espèce s’y rapportent. « Les progrès de la génétique nous permettent d’envisager de faire la même chose avec les génomes », explique Hugues Roest Crollius, responsable du groupe…
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