Des «résultats pas satisfaisants» : chez Lanson-BCC, une marge brut en hausse mais des ventes en berne

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Lanson-BCC, à la tête de huit maisons de champagne, a communiqué sur ses ventes du premier semestre 2024. Un bilan décevant, a regretté le PDG du groupe.

Le groupe de champagne Lanson-BCC a vu ses ventes à nouveau baisser davantage que le reste du marché au premier semestre sous l’effet d’une moindre consommation et du déstockage chez ses distributeurs, selon un communiqué publié mercredi. Les ventes annuelles de l’entreprise, qui rassemble huit maisons productrices de vins de Champagne (LansonChanoine FrèresBoizel…), se sont établies à 87,8 millions d’euros, en baisse de 19,5%. Globalement, les producteurs de champagne ont écoulé moins de bouteilles sur les six premiers mois (106,7 millions de bouteilles, soit -15,2%). Lanson-BBC peut toutefois se targuer d’une marge brute de 57,5%, en hausse de plus de quatre points par rapport à l’an passé, traduisant selon le groupe le succès de sa montée en gamme.

Des «résultats pas satisfaisants», a convenu le PDG Bruno Paillard lors d’une visioconférence. «Nous avons un semestre encore très marqué par les surstocks post-Covid», un effet de rattrapage qui a été surestimé par les distributeurs, a-t-il estimé. «Ce n’est pas parce qu’on célèbre un mariage en retard qu’on le célèbre deux fois», a-t-il ironisé.

De l’optimisme pour le second semestre

Les stocks engendrent des frais financiers d’autant plus coûteux que les taux d’intérêt restent hauts, et doivent être écoulés avant de voir les ventes repartir. «Nous espérions que cela soit terminé fin 2023, ce n’est pas le cas, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Le marché français s’est un peu mieux tenu», a-t-il expliqué.

La part à l’export du chiffre d’affaires représente 56,8% des ventes, contre 60,7 % l’an passé. Parallèlement, «l’environnement géopolitique, le pouvoir d’achat freinent peut-être la consommation de champagne», selon lui, d’autant qu’il y a eu une augmentation «très significative» du prix des prestigieuses bulles l’an passé. Bruno Paillard s’est dit toutefois «beaucoup plus optimiste pour le deuxième semestre», rappelant que les ventes revenaient «à une saisonnalité normale» (un tiers au premier semestre, deux tiers au second) quand elles ont atteint plus de 40% au premier semestre en 2022 et 2023. «On a vraiment atteint à l’été une situation beaucoup plus saine des stocks sur les gros pays», a abondé François Van Aal, directeur général délégué du groupe.



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