Si vous aviez raté le spectacle en mai dernier, vous allez peut-être avoir l’occasion de vous rattraper. Des aurores boréales ont des chances d’apparaître en France à partir de ce mardi. « Avec un peu de chance », elles seront visibles dans le nord de l’Europe, en Angleterre, Allemagne du nord, Pays-Bas et Belgique, selon le site SpaceWeatherLive.
D’après le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’activité la plus forte est attendue ce mardi avec un orage géomagnétique de catégorie 3, soit « élevée ». En comparaison, ceux du mois de mai étaient de catégorie 5. Éric Lagadec, astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur, confirme sur X : « Il y a des chances non nulles d’aurores boréales dans les nuits à venir. »
En mai dernier, la Terre a subi les tempêtes géomagnétiques les plus intenses des 20 dernières années. Elles ont entraîné des aurores boréales qui ont illuminé le ciel nocturne aux États-Unis, en Europe et en Australie, à des latitudes beaucoup plus basses que d’habitude. C’est parce qu’en ce moment l’activité solaire est en train d’atteindre son pic d’activité. Appelé le « maximum solaire », il est attendu entre la fin de 2024 et 2026 dans un cycle qui dure onze ans.
Les éruptions solaires peuvent être accompagnées d’éjections de masse coronale, qui sont un flux de plasma composé de particules chargées et qui interagit avec le champ magnétique de la Terre pour créer des aurores boréales. En général, elles ne sont visibles que dans des pays nordiques tels que la Norvège, l’Islande ou le Canada.
En septembre 1859, l’événement de Carrington, l’orage géomagnétique le plus puissant jamais enregistré, a causé des surcharges électriques dans les lignes télégraphiques, au point d’enflammer des équipements.
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