«La gestion du taux d'occupation a pris un poids considérable» : comment le système de financement des crèches pousse aux dérives

Partager


DÉCRYPTAGE – Les gestionnaires de crèche sont incités à maximiser le taux d’occupation de leurs établissements.

Des crèches «low cost » où le personnel est calculé au plus juste et leurs absences souvent non remplacées. C’est, au-delà des dérives de People & Baby, le mouton noir du secteur, l’un des constats alarmants dressés par Victor Castanet dans son dernier livre, Les Ogres

Une dérive qui prend en partie sa source dans le système de financement – particulièrement complexe – des crèches en France. En 2002, est mise en place la prestation de service unique (PSU), qui correspond aux ressources versées par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) à la plupart des crèches françaises, qu’elles soient publiques ou privées. Cette PSU s’ajoute au règlement des familles. 

Mais l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions : afin de s’assurer que les places existantes soient au maximum occupées par un enfant, et non pas vacante une partie du mois, la Cnaf a introduit la « PSU à l’heure », et non pas à la journée. 

«Ce calcul à l’heure n’était…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous



#gestion #taux #d039occupation #pris #poids #considérable #comment #système #financement #des #crèches #pousse #aux #dérives

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut