Coupe Davis : vers un compromis entre ancienne et nouvelle formule

Partager


The Times a révélé que la phase finale pourrait être déplacée en Chine avec un contrat lucratif à la clé, et ce dès 2025. Et des rencontres domicile/extérieur remplaceraient les phases de poules de septembre, qui peinent à trouver un public.

Après la fin brutale du partenariat avec Kosmos de l’Espagnol Gerard Piqué, lancé en 2018, et qui devait initialement durer 25 ans, l’ITF et son président, David Haggerty, 66 ans, cherchait un nouveau partenaire pour relancer, du moins économiquement, une compétition qui a largement perdu de son éclat. The Times a révélé que les organisateurs négocient un accord pour déplacer la phase finale de l’Espagne à la Chine en dans le cadre d’un contrat lucratif estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros pour la Fédération internationale de tennis (ITF). La ville de Zhuhai tiendrait la corde pour accueillir le « Final 8 », bien que d’autres villes du sud de la Chine, comme Guangzhou et Shenzhen, soient également en lice. Ce déménagement pourrait encore susciter des controverses car des champions comme Carlos Alcaraz et Jannik Sinner sont engagés pour le Masters de fin d’année à Turin la semaine précédente… Une autre histoire.

Outre ce nouveau lieu pour accueillir la phase finale, le format de l’épreuve pourrait encore être modifié. La compétition a été séparée en deux en 2022 avec une phase de groupes disputée au mois de septembre dans différents lieux en Europe (et en Asie cette année), puis la phase finale à élimination directe réunissant les huit dernières équipes en lice, disputée sur une semaine en fin de saison (fin novembre) dans un lieu unique (Malaga). Cette dernière serait donc conservée mais les fameuses rencontres à domicile et à l’extérieur, qui ont fait le sel de l’épreuve, devraient prendre plus de place dans le nouveau calendrier attendu.  

Selon les dernières tendances, 32 équipes s’affronteraient dans des matchs à élimination directe en 16es et 8es de finale dans des rencontres domicile/extérieur qui rappellent l’ancien format de la Coupe Davis. Et ce serait la fin des phases de poules de septembre ans un lieu unique. Car c’est le même constat depuis l’introduction, en 2019, de cette formule «Coupe du monde». Le public est présent les jours où le pays hôte joue, les autres rencontres se disputant devant des tribunes dégarnies, voire vides. Même Novak Djokovic a affiché ses réserves sur une formule qu’il avait défendue à ses débuts.  

Largement réélu en septembre 2023, David Haggerty comptait pourtant ne pas revenir aux traditionnels matches à domicile ou à l’extérieur (sauf pour le premier tour). Malgré les nombreuses critiques et un engouement populaire limité, Haggerty confiait au Figaro son optimisme pour l’avenir de ces compétitions par équipes qu’il considère comme des coupes du monde de tennis. « Je crois fermement en la viabilité de notre concept que l’on peut améliorer. Mais arrêtons de regarder derrière nous. Si on prend la finale à Lille, en 2014 (France-Suisse devant plus de 27.000 spectateurs), qui était fantastique, en dehors de la Suisse et de la France, les autres pays qui s’y sont intéressés ont été très peu nombreux. Parce que l’événement n’était pas perçu comme une finale de Coupe du monde.» Force est de constater, que la sauce n’a pas pris. Cette nouvelle, nouvelle formule attendue réussira-t-elle mieux au tennis français ? Depuis 2019 et la refonte complète de la compétition, les Bleus n’ont jamais atteint le Final 8…  



#Coupe #Davis #vers #compromis #entre #ancienne #nouvelle #formule

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut