Le sellier, dont les ventes mondiales ont progressé de 15% au premier semestre, vient d’inaugurer sa 23e maroquinerie à Riom. Trois autres projets sont en cours.
Envoyée spéciale à Riom (Puy-de-Dôme)
L’odeur de cuir embaume avant même d’entrer dans l’atelier où des artisans travaillent avec minutie et concentration la matière, éclairée par la lumière naturelle qui traverse de grandes fenêtres. Le calme règne dans cette nouvelle maroquinerie d’Hermès, entrecoupé de petits coups de marteau réguliers : certains salariés aplatissent les coutures tout juste réalisées à la main de sacs emblématiques de la marque, Birkin et Constance.
Un peu plus loin, dans la même pièce, un coupeur-préparateur de cuir examine les peaux d’agneau et de chèvre pour les prochaines conceptions. «Les peaux peuvent avoir différents touchers, cela dépend des tanneurs», détaille Stéphane, qui «lit» leurs éventuels défauts avant de procéder à la coupe précise des différentes parties des sacs. Charpentier dans le bâtiment pendant 30 ans, il voulait depuis longtemps se reconvertir dans un «métier d’art».
Stéphane fait partie des 250 artisans qui viennent d’intégrer la nouvelle…
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