Comment les enquêteurs français traquent les pilleurs du patrimoine

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RÉCIT – L’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) démantèle régulièrement de nombreux réseaux de trafiquants, de pillards, de marchands véreux et d’escrocs et contribue à la restitution de pièces majeures du patrimoine français et international.

Pour l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), l’affaire est un cas d’école. Tout commence en l’an 2000, quand, dans le cadre d’une mission de l’Institut Français d’Archéologie Orientale, en partenariat avec la République Arabe d’Égypte, le site de Tabbet Al Guesh est découvert par l’archéologue Vassil Dobrev à Saqqarah, une vaste nécropole égyptienne de la région de Memphis. Célèbre dans le monde entier, Saqqarah a connu une occupation ininterrompue tout au long de l’histoire de l’Égypte antique et abrite de très nombreux mausolées qui apportent régulièrement aux chercheurs des informations essentielles sur la vie quotidienne et spirituelle des anciens Égyptiens.

Composé de plusieurs chapelles, Tabbet Al Guesh, situé à 800 m au sud de la célèbre pyramide à degrés du roi Djoser (IIIe dynastie), à l’extrémité nord de Saqqâra-sud, regroupe notamment des tombes datant de l’époque de la VIe dynastie (entre 2330 et 2150 av JC.), dont celle de prêtres égyptiens qui ont fait tailler dans la montagne leurs monuments funéraires ornés de façades en pierre décorées et peintes. Parmi ceux-ci, l’archéologue et son équipe mettent au jour le tombeau…

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