Il n’a plus à rougir de son prix parfois élevé. Certains domaines affichent même clairement leurs ambitions pour proposer des cuvées gastronomiques, loin de celles dégustées à l’apéritif avec des glaçons.
Nul n’aurait pu prévoir qu’un jour certains échangeraient une cinquantaine d’euros – parfois même plus – contre une bouteille de vin rosé. D’ailleurs, le projet échappe toujours à toute forme de logique pour bon nombre d’amateurs. Or, le marché de la troisième couleur se contracte, sa consommation semble avoir atteint un plafond de verre en France et aux États-Unis, les deux locomotives en volume comme en valeur.
Place au haut de gamme
Face à cette baisse, la montée en gamme se distingue comme l’une des voies possibles. C’est d’ailleurs celle empruntée par certaines propriétés. Prenez Aurose, marque qui s’inscrit dans le rosé bien dans son époque. Cornaquée par les trois associés à l’origine de la maison de champagne EPC, elle est un nouvel exemple du rapprochement entre le vin rosé tranquille de Provence et celui à bulles produit bien plus au nord. Le Clos de Caille ressemble davantage à une histoire de famille. Les Mariotti ont commencé leur production en propre assez récemment, en misant sur une cuvée, Clarisse, taillée pour une table ouverte aux quatre vents et aux gastronomies multiculturelles qui trouvent, avec le rosé, des accointances parfois plus harmonieuses que notre cuisine traditionnelle.
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Le château Cavalier encourage également les amateurs à se prêter au jeu des accords mets-vin avec sa cuvée Grand Cavalier. La propriété du groupe Castel a attendu une bonne quinzaine d’années avant de se lancer sur ce créneau, preuve que l’arrivée du rosé à table est une course au long cours. Bien choisi, il ne fera plus tâche au milieu de vos agapes estivales.
Cet article est issu du F, l’art de vivre du Figaro.
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