Comment Jean-Marc a réussi à multiplier par deux les 77.500€ investis sur son PEA

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Ce chirurgien libéral de 54 ans basé en région parisienne s’est lancé, sur les conseils de son conseiller bancaire, dans l’épargne boursière en 2002.
auremar – stock.adobe.com (photo d’illustration)

La rédaction propose à ses abonnés de passer en revue de leur portefeuille d’actions, puis elle formule des préconisations. Mais la méthode de Jean-Marc est si performante que de simples ajustements suffisent !

Cette semaine, nous étudions, à sa demande, le PEA de Jean-Marc, un abonné de La lettre depuis plus d’un an maintenant. Ce chirurgien libéral de 54 ans basé en région parisienne s’est lancé, sur les conseils de son conseiller bancaire, dans l’épargne boursière en 2002. Première motivation, se constituer un complément de revenus pour sa retraite. 

Marié, ce père de famille de trois enfants dont le dernier finit ses études, considère la Bourse comme une possibilité de diversifier son épargne. En effet, Jean-Marc est loin d’avoir mis tous ses œufs dans le même panier. Outre un patrimoine immobilier assez conséquent, il est aussi investi en assurance-vie, Perco, Perp, SCPI, … Son épargne boursière représente environ 10% de son patrimoine global. 

Une stratégie de long terme

Notre abonné a mis en place un véritable process pour son PEA. Tout d’abord, il investit au fur et à mesure : depuis l’ouverture, il a versé 77.500€ et compte atteindre le plafond des 150.000€ d’ici sa retraite, dans une douzaine d’années. Il fait attention aux dividendes, qu’il réinvestit toujours pour étoffer ses positions. À ce jour, son portefeuille compte 20 lignes, et peu de déceptions.

Kering affiche la moins-value la plus importante, avec une perte latente de près de 3 000€ pour un recul de 48% par rapport au prix de revient. Hormis cela, EuroAPI et Atos se sont écroulés respectivement de 70 et 99%, mais ces lignes sont anecdotiques à l’échelle du portefeuille. Société générale et Accor comptent aussi parmi les valeurs dans le rouge, mais leurs baisses n’ont rien de rédhibitoires (- 4 et - 9% respectivement).

Trois lignes sur quatre dans le vert

Les bons choix sont largement plus nombreux. Ainsi, la ligne Hermès International a quasiment quadruplé ! Hormis la chute de Kering, les autres valeurs du luxe se sont bien comportées : LVMH s’est adjugé 88% et L’Oréal plus de 70% malgré des parcours boursiers plus compliqués depuis 2023. La première position, en termes de poids, est Air Liquide, qui concentre 18,6% de l’encours et affiche une performance de 80%. Les autres valeurs sélectionnées enregistrent des progressions très honorables comprises entre 20 et 40%. Globalement, la plus-value du portefeuille dépasse maintenant les 100%.

Peu de mouvements à réaliser pour améliorer le PEA

Aux yeux de la rédaction, Jean-Marc n’a nullement besoin de bouleverser le portefeuille qu’il a bien conçu. Sa vision de l’investissement boursier est cohérente et sa méthode porte ses fruits. On conseillera simplement de solder les queues de positions d’EuroAPI et d’Atos, qui ne présentent plus d’intérêt. Et aussi d’arbitrer Société générale pour BNP Paribas, valeur bancaire qui nous semble plus solide. 

Pour diversifier son exposition d’un point de vue sectoriel, les prochains investissements pourraient se porter sur Capgemini ou sur Sopra Steria : il s’agit de deux valeurs technologiques dont le portefeuille est dépourvu pour le moment. GTT, leader mondial des réservoirs de gaz liquéfié, pourrait y trouver sa place pour la visibilité offerte par son carnet de commandes, ainsi qu’un représentant de l’agroalimentaire : Danone, en plein redressement, ou bien Pernod Ricard, qui semble avoir mangé son pain noir.



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