Notre critique de Salem, prophète en son quartier

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CRITIQUE – Version moderne de «Roméo et Juliette», le film de Jean-Dominique Marlin met en scène deux clans qui s’affrontent et des jeunes qui s’aiment dans un quartier difficile de Marseille. Entre naturalisme et fantastique.

Le film Salem arrive en salle après bien des péripéties. Le deuxième long-métrage de Jean-Bernard Marlin était très attendu à Cannes en 2023, après Shéhérazade, histoire d’amour inflammable entre deux minots des quartiers populaires de Marseille, l’une des sensations de l’année 2018 avec sa présentation à la Semaine de la critique (César du meilleur premier film et du meilleur espoir masculin pour Dylan Robert).

Salem n’a pas connu le même accueil cannois. Ajouté in extremis à la sélection officielle (Un certain regard), projeté en toute fin de festival, il a achevé les derniers courageux, spectateurs sur les rotules aux yeux injectés de sang. Trop long (trois heures), trop confus, trop boursouflé, trop mystique. Trop de sauterelles. Trop tout, en fait. Le syndrome du deuxième film après un joli succès. Jean-Bernard Marlin est retourné en salle de montage pendant trois mois. Il a coupé, épuré, clarifié, et enlevé des nuées de sauterelles pour ramener le film à une durée raisonnable (deux…

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