PORTRAIT – Elle a commencé auprès de Coco Chanel, puis a été la première d’atelier de Karl Lagerfeld, d’Hubert de Givenchy, de John Galliano et d’Yves Saint Laurent. «Madame Colette» retrace dans un livre un demi-siècle de mode française.
Lorsque, ce jour de 1960, la mère de Colette demande à sa fille si elle préfère devenir apprentie en coiffure ou en couture, celle-ci ne sait trop quoi répondre. Mais quand on a 14 ans, on suit le mouvement. Sa tante est petite main chez Chanel à Paris. Elle l’y introduit. N’importe quelle ado d’aujourd’hui serait surexcitée de mettre un pied dans ce temple de la haute couture. Seulement, pour la jeune Colette, cela veut dire faire l’aller-retour Nanterre-rue Cambon tous les jours… «Et puis, j’ai d’abord été horrifiée de découvrir dans les ateliers toutes ces femmes qui me semblaient très, très âgées.» Quand a-t-elle compris qu’elle avait des doigts de fée et qu’elle était destinée à ce métier? «Ça s’est fait au fil des années, dit-elle. Je n’avais pas spécialement appris à coudre à l’école, mais là, ça me plaisait d’observer, je voulais réussir. Et j’ai eu un chef formidable, “Monsieur Jean” (Cazaubon, NDLR) qui croyait en moi et m’a toujours fait évoluer.»
C’est lui qui, quelques années…
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