Ces jeunes diplômés « fiers » de travailler chez TotalEnergies

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Il fait la fierté de sa famille. Fils aîné d’une fratrie de cinq enfants, Medhi (qui souhaite garder l’anonymat), 24 ans, est ingénieur en alternance chez TotalEnergies depuis un an et demi. Né d’un père ouvrier et d’une mère femme au foyer, l’étudiant en master d’ingénierie à l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers veut « montrer l’exemple à [ses] frères et sœurs ». Cela commence par « avoir un poste important » et « gagner beaucoup d’argent ». L’éthique arrive en troisième position.

Alors il ne lui a pas fallu longtemps avant d’envoyer CV et lettre de motivation au géant pétrolier, « même si, à l’école, on nous parle constamment d’énergies renouvelables et de décarbonation ». Si la renommée internationale de TotalEnergies l’a attiré, l’environnement de travail lui donne envie de rester. « Il y a une salle de sport, on fait des séminaires en Espagne ou en Corse, le CSE [comité social et économique] propose des activités à des prix très avantageux », s’enchante Medhi.

Bien que pointée du doigt pour son rôle dans le réchauffement climatique par des ONG écologistes, et se disant victime d’un « Total bashing », la multinationale ne rencontre « aucune difficulté à recruter ».

« Changer les choses de l’intérieur »

En 2023, TotalEnergies a reçu « 90 000 candidatures pour les postes en CDI ou CDD en France, une centaine en moyenne à chaque annonce publiée ». Il figure aussi dans le top 15 (sur 100) des employeurs préférés des élèves ingénieurs, selon le classement Universum. « Cinq places de plus qu’en 2022 », précise le groupe, mais sept de moins qu’en 2015.

« Pour moi, le “Total bashing” est malhonnête intellectuellement, déclare Paul (qui souhaite garder l’anonymat), 26 ans, analyste risque chez le géant pétrolier depuis deux ans. Les gens adorent taper sur TotalEnergies mais sont bien contents de pouvoir partir en week-end en voiture. » Tout juste diplômé de CentraleSupélec et de l’Institut français du pétrole, celui qui se définit comme un écologiste très attentif à son empreinte carbone défend bec et ongles son entreprise. « Elle ne produit pas du pétrole par plaisir, mais parce qu’il y a de la demande », affirme-t-il, en reprenant presque mot pour mot les arguments du groupe.

S’il a accepté le poste, c’est pour pouvoir « être utile et changer les choses de l’intérieur ». « Travailler pour un futur meilleur », c’est aussi ce qui a convaincu Timothé (qui préfère taire son nom de famille), 27 ans, de rejoindre l’activité « énergies renouvelables » cinq ans plus tôt. « Je serais tout aussi fier d’exercer dans la branche pétrolière si c’est pour aider à l’améliorer », précise l’ingénieur géologue.

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