Cérémonie d’ouverture des JO : Assassin’s Creed, Quasimodo, « Jules et Jim »… Avez-vous remarqué ces références ?

Partager

Il fallait s’accrocher. À son siège d’abord, tant les spectateurs en ont pris plein les yeux durant cette cérémonie d’ouverture exceptionnelle. Et aussi pour ne pas en rater une miette. À peine le temps de faire une pause technique que, déjà, vous aviez raté de multiples références qui tenaient à cœur au directeur artistique de l’événement, Thomas Jolly. Vous en avez raté même sans quitter l’écran ? On vous fait le récap.

Le premier, vous n’avez pas pu le manquer. Tout au long de la cérémonie, le porteur mystère a multiplié les clins d’œil littéraires et cinématographiques. À commencer par l’univers du jeu vidéo tricolore Assassin’s Creed. L’homme masqué n’est autre qu’un hommage au personnage d’Ezio de la saga, dont le volet « Creed Mirage » se déroule dans la capitale.

De la panne du métro parisien aux Misérables

On peut aussi distinguer dans ce personnage les traits du Masque de Fer, le mystérieux prisonnier de la Bastille à la fin du XVIIe siècle, dont l’identité n’aura jamais été confirmée, ou encore du Fantôme de l’Opéra, personnage fictif du roman éponyme par Gaston Leroux, Fantomas, Belphégor et Arsène Lupin…

 

Ce porteur mystère nous a conduits aux quatre coins de la capitale, et même sous terre, dans les rames du métro, avec une panne qui a fait sourire les habitués… et bloqué Zinédine Zidane. C’est le moment qu’a choisi le champion du monde 1998 pour laisser la flamme rejoindre les catacombes, où elle a croisé quelques rats, autre clin d’œil au quotidien des Parisiens. On y a vu aussi, plus surprenant, un crocodile faisant référence à Eleanor, le reptile du Nil qui a vécu dans les égouts de Paris en 1984.

Le reste de la cérémonie a ensuite mis en valeur l’art français. Son théâtre, avec le rideau d’eau pour entamer le show ; sa littérature, avec un hommage appuyé aux « Misérables » de Victor Hugo. Dans le tableau « Synchronicité », la silhouette dans le ciel était une référence à Quasimodo, le bossu sonneur de cloches amoureux d’Esmeralda dans le roman « Notre-Dame de Paris », toujours de Victor Hugo.

 

Autre séquence forte de la cérémonie, le « trouple » qui représentait les triangles amoureux, l’un des thèmes favoris des auteurs français. Dans la bibliothèque, plusieurs œuvres ont été mises en valeur : « Romances sans paroles » de Verlaine, « Les Liaisons Dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos ou encore « Le Triomphe de l’Amour » de Marivaux. La scène a également pu faire penser aux « Caprices de Marianne » d’Alfred de Musset et « Jules et Jim » de Henri-Pierre Roché, rendu célèbre par le réalisateur François Truffaut.

La guillotine et La Cène

La peinture a également été mise à l’honneur. Pendant la visite du Louvre, on a pu revivre l’épisode du vol de La Joconde du 21 août 1911, qui a participé à la renommée de l’œuvre de Leonard de Vinci. Il ne fallait pas manquer les passages devant d’autres chefs-d’œuvre comme Le Radeau de la Méduse, Le Sacre de Napoléon et La Vénus de Milo, bien après le clin d’œil à la Liberté Guidant Le Peuple au début du tableau intitulé « Liberté ».

Du pinceau à la caméra, il n’y a qu’un pas. Les créateurs ont également voulu célébrer l’importance de la France dans l’invention du cinéma avec un passage du célèbre film « L’arrivée en gare du train de La Ciotat » des Frères Lumière. Fleuron plus actuel du septième art français, les petits personnages jaunes des Minions, qu’on peut voir actuellement dans le quatrième opus de « Moi, moche et méchant », ont fait une apparition remarquée.

La cérémonie a mis en avant des moments et des personnages clés de l’Histoire de France. Napoléon donc, mais aussi et surtout la Révolution Française avec la décapitation de Marie-Antoinette, dernière reine de France et épouse de Louis XVI, au son saturé des guitares du groupe de metal Gojira, qui faisait référence au chant révolutionnaire « Ah, ça ira, ça ira, ça ira ! », avec une scène aux faux airs de « Mad Max ». Bien plus récent, l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a été mis en lumière par un bal de danseurs ouvriers célébrant la reconstruction de la cathédrale.

Autre référence, Philippe Katerine n’était pas un Schtroumpf bleu comme s’en sont amusés quelques internautes, mais bien Dionysos, le Dieu grec de la vigne, du vin, du théâtre, de la fête et de ses excès. Il a mis un terme au tableau « Festivité », où DJ et drag-queens se sont trémoussés après un tableau recréant, de façon trop osée trop pour certains, La Cène, le dernier repas du Christ.

Pour clôturer le show en apothéose, la vasque s’est envolée dans le ciel de Paris. De quoi mettre à l’honneur le premier vol en ballon à gaz gonflé à l’hydrogène effectué par deux inventeurs français – le physicien Jacques Charles et l’un des deux frères Robert – en décembre 1783 depuis ce même Jardin des Tuileries. Et ainsi boucler la boucle.

#Cérémonie #douverture #des #Assassins #Creed #Quasimodo #Jules #Jim #Avezvous #remarqué #ces #références

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut