À Tartas, le groupe américain Ryam prévoit de développer une nouvelle filière de production d’e-kérosène en captant le CO2 émis par son activité de production de cellulose. Le projet, mené avec Verso Energy, nécessitera près de 1 milliard d’investissement.
Quel est le rapport entre de la cellulose, du bioéthanol et du carburant durable pour l’aviation (e-Saf) ? A priori aucun. Sauf à Tartas, dans les Landes, entre Dax et Mont-de-Marsan. L’usine, propriété du groupe américain Ryam, joue à plein la carte de l’optimisation des ressources. Au point que le groupe s’apprête à ajouter une nouvelle corde à son arc : une unité capable de produire des e-SAF, moyennant un investissement estimé à 1 milliard d’euros. « Le montant peut sembler important, mais il s’inscrit dans la norme de la réindustrialisation, avec des projets de giga-usine », ajoute Antoine Huard, cofondateur et directeur général de Verso Energy, partenaire de Ryam dans le projet e-Saf de Tartas.
Le métier d’origine de l’usine est pourtant éloigné de ce secteur. À partir de pins des Landes, et depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle produit de la cellulose de spécialité destinée à diverses industries : chimie, pharmacie, agro- alimentaire. Cette cellulose se…
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