Ce n’est peut-être pas la guerre qui a tué le chromosome Y

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Le chromosome Y est une anomalie qui n’en finit pas d’étonner les scientifiques.
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Il y a plusieurs milliers d’années, un changement d’organisation sociale, avec des regroupements autour d’ancêtres masculins, pourrait expliquer la chute de la diversité génétique du chromosome Y.

Porté exclusivement par les hommes, petit, isolé et avec une tendance accrue à dégénérer, le chromosome Y est une anomalie qui n’en finit pas d’étonner les scientifiques. Dans les populations humaines, sa diversité s’est même profondément réduite au cours des derniers millénaires. Une des principales hypothèses pour expliquer ce phénomène s’appuyait sur le passé violent de nos ancêtres. De nombreux affrontements entre les clans, ou même des guerres à plus grande échelle, auraient conduit à l’élimination de 15 % des hommes de chaque génération avant qu’ils ne se reproduisent ! Ce qui, de facto, aurait limité le nombre de chromosomes Y dans la population mondiale. Mais de nouveaux travaux menés par une équipe du CNRS, du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et de l’université Paris Cité et publiés dans la revue Nature Communications proposent une autre explication.

La chute de diversité du chromosome Y est observée sur tous les continents, mais la datation et l’amplitude varient…

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