Ce cocktail vendu pendant l’US Open rapporte des millions de dollars aux organisateurs

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Le «Honey Deuce» est vendu exclusivement lors des 15 jours de l’US Open et devrait rapporter plus de 10 millions de dollars aux organisateurs du tournoi new-yorkais, qui s’achève ce dimanche.

Si certains des favoris des tableaux féminins et masculins ont déçu, lui a répondu au rendez-vous, comme chaque année d’ailleurs. Le Honey Deuce est l’une des stars de l’US Open, dont la finale messieurs a lieu ce dimanche, depuis près de 20 ans. Cocktail iconique de la quinzaine new-yorkaise, il n’en finit plus de faire parler et de rapporter des sommes vertigineuses aux organisateurs. Pour l’édition 2024, le Honey Deuce devrait, pour la deuxième année consécutive, générer plus de 10 millions de dollars (9 millions d’euros) de revenus à l’US Open selon CNN. Une somme par exemple supérieure aux «prize money» que reçoivent les vainqueurs en simple, en l’occurrence 3,6 millions de dollars chacun. En 2023, le tournoi avait écoulé 460 275 cocktails à 22 dollars l’unité.

Cette année, le Honey Deuce est vendu à 23 dollars soit 1 dollar de plus que l’année précédente, mais pas de quoi refroidir les consommateurs qui sont de plus en plus nombreux dans le Queens, le quartier de New York où se tient le tournoi. Près d’un million de personnes garnissent les travées de Flushing Meadows pendant ces 15 jours de Grand Chelem, soit presque autant de potentiels testeurs. Une popularité pour le cocktail qui ne cesse de grandir depuis 2007, date de sa création par Nick Mautone. Grey Goose, alors partenaire de l’US Open, voulait créer un cocktail facile d’accès, au goût léger et rafraîchissant pour les journées chaudes et humides caractéristiques du tournoi. Avec pour base la vodka française, Nick Mautone a ajouté de la limonade, de la liqueur de framboise et trois petites boules de melon vert en décoration, en référence aux balles de tennis.

Un marketing millimétré

Le marketing autour de la boisson est – comme souvent aux États-Unis – millimétré. Même si la recette est désormais connue de tous, sa vente (officielle tout du moins) est permise uniquement pendant les quinze jours du tournoi et sur les lieux qui l’accueillent. Des stands entièrement dédiés, nommés «Honey Deuce Express», ont vu le jour au dans le Queens. 140 établissements du quartier new-yorkais ont malgré tout reçu le droit de proposer le cocktail durant les 15 jours. Le Honey Deuce est donc officiellement disponible deux semaines par an, créant une attente, parfois frustrante pour les habitués, et un désir de découverte plus fort pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance d’y goûter.

Mais sa popularité à un coût. Comme évoqué plus haut, le Honey Deuce coûte cette année 23 dollars. Un prix ayant été multiplié par quatre sur les cinq dernières années, sans pour autant réduire les ventes. Les stars s’affichent volontiers sirotant le cocktail. Comme Serena Williams, six fois vainqueurs à l’US Open, qui l’a essayé et a partagé l’expérience avec ses abonnés sur le réseau TikTok. Si pendant des années la recordwoman du nombre de titres en Grand Chelem n’a pas pu se délecter du «Honey Deuce», faute d’être sur le court, sa première gorgée semble lui avoir plu, si bien qu’elle propose un nouveau nom. Deuce voulant dire «égalité» dans le langage tennistique anglais, et donc évoquant une certaine neutralité, Serena Williams souhaite renommer le cocktail «Honey Ace», un terme qui parle évidemment plus à la championne, puisqu’il fait référence à un service gagnant.



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