BTS, bachelor, mastère… il existe encore des solutions pour ceux qui n’ont pas de place à la rentrée

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Début septembre, ils sont toujours plusieurs milliers à chercher leur formation ou à changer de voie prématurément. Que l’on soit retardataire ou déçu de son orientation initiale, le temps presse et le champ des possibles se réduit fortement.

Parcoursup ayant fermé ses portes le 12 septembre, il ne faut pas espérer intégrer une filière sélective réputée, qui affichera malheureusement complet au moment où vous lisez ces pages. À l’université, des inscriptions dites « tardives » ou « hors délais » demeurent possibles, mais cela dépend de chaque établissement. Sinon, il reste l’enseignement privé hors Parcoursup, où vous trouverez de nombreuses filières, généralistes ou spécialisées. Vous aurez en général jusqu’à mi-octobre pour conclure votre inscription.

Au niveau bac + 2, de nombreux BTS privés recrutent. À l’Inseec, par exemple, sur l’ensemble de ses campus français, des places sont disponibles dans des spécialités extrêmement variées allant de la vente à l’immobilier, en passant par le digital. Idem du côté de l’EM Normandie Compétences, qui offre des opportunités dans plusieurs BTS en alternance tournés vers le commerce ou les transports/logistique, pôle d’expertise historique de la grande école normande implantée au Havre (Seine – Maritime) et à Caen (Calvados).

Dans les chambres de commerce et d’industrie (CCI), plusieurs dizaines de filières en alternance sont ouvertes, dans les secteurs industriels ou tertiaires. « Des formations reconnues avec un haut niveau d’employabilité : 94,4 % de nos jeunes diplômés décrochent leur premier emploi dans les 7 mois suivant leur formation », assure-t-on sur le site de la CCI Paris. Certaines spécialités souffrant d’un manque d’attractivité, comme les filières agro ou mécaniques, sont également à la recherche de candidats jusque tardivement. Il suffit généralement de pousser la porte.

L’option des rentrées décalées

Au niveau bac + 3, des bachelors sont accessibles. Certains délivrent un titre RNCP (1), d’autres peuvent éventuellement conduire à un diplôme visé (2). Il est néanmoins fréquent que ces programmes aboutissent simplement à un titre d’établissement. « Dans la mesure où nous ne sommes pas sur la plate-forme officielle, nous pouvons inscrire des élèves assez tard et envisager des rentrées décalées en janvier », explique la directrice d’un bachelor parisien en management visé. Elle garde quelques places pour des candidats égarés, « tout en maintenant un niveau d’exigence élevé pour l’intégration ». Les disciplines sont vastes et couvrent un spectre allant de la santé à la tech, en passant par les services (infirmiers, marketing, logistique, Web, etc.).

Au sein du groupe Galileo, « l’ensemble de nos écoles de Paris et en régions pour toutes les formations de niveau bachelor et mastère ont des rentrées qui s’étalent de début à fin octobre », précise Cécile Benard de Vedelly, directrice du pôle Business Région. Côté ingénieurs, la grande école ESIEE-IT – présente dans le Val-d’Oise (Pontoise, Cergy et Montigny-les-Bretonneux) et Paris – propose des places pour des bachelors dans des filières porteuses comme la cybersécurité, l’intelligence artificielle ou les jeux vidéo.

« C’est rassurant de se dire que l’on peut trouver une filière dans un environnement de qualité », raconte Nathan qui vient d’intégrer un bachelor informatique début septembre. Autre exemple avec l’école Hexagone. Réputée dans la tech, elle compte encore des places en bachelor ainsi qu’en mastère sur ses campus de Paris et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) dans des spécialités identiques. « La sélection des candidats se fait plutôt sur la logique et le projet professionnel, moins sur le dossier scolaire. La personnalité joue également un rôle prépondérant lors des entretiens », commente Sébastien Dhérines, président de l’école Hexagone.

Puis il y a les rentrées décalées, option de plus en plus fréquente dans les écoles. « J’ai démarré en février dernier. L’idée est de suivre le second semestre avec les autres étudiants, en rattrapant le premier sur une plate-forme en ligne où l’on valide ses acquis par un système de points », relate Evy Junior Nkoua, étudiant à l’Istec Business School Paris. Originaire du Congo-Brazzaville, il a fait ses démarches via Campus France, organisme dédié aux internationaux. « Un peu tardivement », admet-il, ce qui l’a conduit à arriver trop tard pour la rentrée de septembre. « Je me suis intégré très vite à la promo et ne me suis jamais senti à l’écart. Aujourd’hui, je commence mon année normalement, comme tout le monde. C’est un très bon système », recommande-t-il.

Le service public étant déjà bouclé, sauf exception, le privé lucratif ou associatif demeure la principale solution de repli. Quelle que soit votre option, il est fondamental de bien se renseigner sur l’établissement, ses cours, ses enseignants, les stages, le suivi ou encore l’insertion professionnelle. Vous aurez alors toutes les cartes en main pour ce choix si important.

1) Le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) recense les titres à finalité professionnelle.

2) Un diplôme visé est attribué aux établissements au terme d’une procédure d’évaluation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche jugeant d’une certaine qualité académique de la formation.



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