ENTRETIEN – Le pianiste toulousain et directeur artistique du Festival Ravel au Pays basque revient sur l’héritage du compositeur, dont on célébrera les 150 ans en 2025.
Aussi à l’aise dans la musique de Saint-Saëns que chez Messiaen, l’interprète aux cinq Victoires de la musique est considéré comme l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique française. Après quatre saisons de codirection avec son ancien professeur, Jean-François Heisser, il a pris cette année la pleine direction artistique du Festival Ravel en Pays basque. Et s’apprête à reprendre en concert, à l’orée de l’année 2025, qui verra la célébration du 150e anniversaire de la naissance du compositeur, l’intégrale de son œuvre pour piano seul, parue en 2016 chez Erato et multirécompensée.
LE FIGARO. – On vous connaissait pianiste, vous voici désormais directeur artistique à part entière du Festival Ravel. Un rêve d’enfant qui se réalise?
Bertrand CHAMAYOU. – La programmation a toujours fait partie de moi. Gamin, déjà, j’achetais toutes les biographies que je trouvais sur les compositeurs, mais aussi les artistes qu’ils côtoyaient. Je lisais leur correspondance, parcourais le catalogue de leurs…
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