Basket aux JO 2024 : après avoir éliminé l’Allemagne, rendez-vous en terres connues pour les Bleues, face à la Belgique en demi-finales

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Et à la fin elle a souri. Il restait quatre minutes à jouer, l’écart semblait fait, l’Allemagne tenue à bonne distance, le public de l’Arena Bercy en pâmoison ; pourquoi ne pas s’offrir un bref moment de relâchement. Alors Marine Johannès a fait fi des convenances, elle a renoncé à son rictus de concentration et elle a savouré l’instant. Tout en se repliant dans sa moitié de terrain, elle a lâché un rare sourire, affiché une moue presque incrédule, qui avait l’air de dire « cette fois c’est bon, l’affaire est pliée, on verra le dernier carré de la compétition ».

L’ailière de l’équipe de France de basket-ball venait de rentrer un nouveau tir à trois points, son cinquième du quart de finale du tournoi olympique, remporté par les Bleues face à l’Allemagne (84-71), mercredi 7 août. Pour la quatrième fois d’affilée, après Londres en 2012 (médaille d’argent), Rio en 2016 (médaille en chocolat) et Tokyo en 2021 (bronze), les Françaises disputeront une demi-finale olympique, vendredi.

Non contente de dynamiter les positions défensives de l’Allemagne, Marine Johannès a le talent de dynamiser toute l’équipe avec ses exploits répétés (24 points). La grande blonde aux chaussures blanches a la joie communicative. L’Arena de Bercy, à peine remplie – les invités qui désertent leurs sièges réservés ont-ils quitté Paris, eux aussi ? –, a exulté après son shoot primé. Ses coéquipières aussi.

Petit florilège de leurs compliments : « Un match johannesque » (Marieme Badiane) ; « elle ajoute de la folie, ça donne du baume au cœur à tout le monde » (Leila Lacan) ; « avec sa créativité, elle ouvre tellement d’espaces » (Janelle Salaün) ; « je n’arrête pas de lui dire “t’es trop forte, t’es trop forte !”, ça nous galvanise » (Iliana Rupert). « Ça nous offre deux matchs pour gagner une médaille », ajoute simplement l’intéressée. Elle s’avance vers sa troisième demi-finale olympique avec « l’envie de faire de grandes choses ».

Et maintenant la Belgique, championne d’Europe en titre

Ce match contre l’équipe féminine allemande avait un petit goût de retrouvailles pour certaines joueuses – le basket européen est un petit monde, les grands clubs pas si nombreux. Le banc des Bleues accueille une joueuse franco-américaine, Gabby Williams, née à Sparks, dans le Nevada. Et pour aborder le premier tournoi olympique de son histoire, l’Allemagne a aussi enrôlé une Américaine fraîchement naturalisée, Alexis Perterson, originaire, elle de l’Ohio. La première joue à l’Asvel, à Lyon, l’autre à Basket Landes, le club professionnel basé à Mont-de-Marsan. Elles ont souvent l’occasion de confronter leurs talents respectifs ; elles savent tout des forces et faiblesses de l’autre.

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