Badjens, de Delphine Minoui: interstices de liberté

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LA CHRONIQUE D’ÉTIENNE DE MONTETY – La grand reporter au Figaro compose un hymne à la fois triste et entraînant sur l’Iran d’aujourd’hui.

Le 16 septembre 2022, une étudiante kurde iranienne, Mahsa Amini, était assassinée à Téhéran pour «port non conforme» de son hidjab. Allait s’ensuivre dans le pays des manifestations de femmes protestant contre le sort auquel les contraint le pouvoir des mollahs depuis des décennies: le mouvement fut connu sous un nom qui est un slogan: Femme, Vie, Liberté.

Ces trois mots auraient pu former le titre du nouveau roman de notre consœur Delphine Minoui tant ils épousent cette actualité, connue de tous, en explorant son versant intime.

Soit Zahra Etemadi, fille de Chiraz, une grande ville d’Iran célèbre pour son poète, Hafez. Mais au XXIe siècle, l’heure n’est plus aux vers délicats, c’est plutôt l’application stricte de prescriptions religieuses qui prévaut.

Pour sa mère, Zahra est Badjens, mot persan qui signifie «l’effrontée». L’est-elle vraiment, cette jeune fille qui aspire seulement à mener la vie de ses contemporaines, à sortir, à écouter de la musique, à aimer? Évidemment, le régime ne…

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