CRITIQUE – L’actrice et réalisatrice est de retour avec une comédie mordante sur l’arrivée d’une famille syrienne dans un village très franchouillard.
Rien à faire, l’intrigue du nouveau film de Julie Delpy, Les Barbares, rappelle les récits drolatiques de René Goscinny. Qu’on en juge: nous sommes en 2024. À Paimpont (Ille-et-Vilaine), les villageois résistent encore au vent mauvais d’une modernité envahissante et d’une bien-pensance dans l’air du temps.
Tous? Non, Joëlle, l’institutrice survoltée, volontiers donneuse de leçon (Julie Delpy, horripilante à souhait), se lance dans une nouvelle croisade. Comme la guerre en Ukraine a ému la France, au conseil de la mairie, la maîtresse d’école fait voter l’accueil d’une famille ukrainienne dans un grand élan de solidarité. Le maire (Jean-Charles Clichet), un brin opportuniste, y voit le moyen de se refaire une santé électorale. Même Hervé, le plombier alsacien bas de plafond, mais plus breton que les Bretons (Laurent Lafitte, très drôle), s’est laissé convaincre.
Tout le monde se réjouit déjà. Mais par un retournement de situation burlesque digne du scénariste d’Astérix, la famille ukrainienne…
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