Au sein de Public Sénat, le départ de Christopher Baldelli à Réels TV inquiète

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La méthode Coué pour répondre aux inquiétudes des troupes. « Soyez confiant. Quelle que soit la solution de succession qui sera trouvée, Public Sénat est sur de bons rails. » C’est ce qu’a assuré Christopher Baldelli, lundi 23 septembre, en fin de matinée, devant les salariés de la chaîne qu’il dirige depuis 2021 et qu’il s’apprête à quitter fin novembre pour devenir PDG de la future chaîne Réels TV du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Quelques heures plus tôt, une publication du site d’investigation La Lettre mentionnait que le président de Public Sénat, ainsi que son secrétaire général, Guillaume Pfister, avaient « distillé » leurs « conseils à Denis Olivennes », président du conseil de surveillance de la holding Czech Media Invest (CMI) France principalement détenue par le milliardaire, et bras droit de ce dernier. Et ce, « dès le démarrage du projet » de la chaîne TNT, qui doit être lancée le 1er mars 2025.

« Une gouvernance verticale »

M. Baldelli dément avoir travaillé pour CMI. M. Pfister l’a également nié devant la rédaction de Public Sénat, tout en assumant des « échanges informels » avec M. Olivennes. Pour autant, dans un courriel envoyé à ses équipes lundi peu après 8 heures, M. Baldelli annonçait bien son intention de rejoindre CMI France pour diriger la nouvelle chaîne, tandis qu’un communiqué du groupe de médias privés officialisait le futur transfert à la même heure. Seul candidat à sa succession, le PDG avait été reconduit à la tête de Public Sénat en avril pour un mandat de trois ans depuis le 1er juin.

« Ça va être une phase de changement, mais la chaîne a démontré ses forces » et ses « audiences croissantes », a encore dit M. Baldelli devant ses salariés lundi. En juillet, les élus du Comité social et économique (CSE) étaient moins enthousiastes, faisant état de plusieurs points de vigilance sur la stratégie mise en place depuis trois ans et demi. Dans un courriel interne, ils déploraient notamment « une gouvernance verticale, avec le lancement de projets sans concertation des équipes », ainsi que la « multiplication des émissions de plateaux (…) au détriment des magazines et reportages de terrain ».

M. Baldelli « a repoussé plusieurs décisions, notamment celle sur l’habillage de la chaîne », critique un salarié souhaitant conserver l’anonymat, tout en notant que tout n’était pas à l’arrêt, à l’image du partenariat récemment mis en place avec RTL, qu’il a dirigée de 2009 à 2019, pour l’émission « Le Grand Jury ».

« Il est juge et partie »

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