Au restaurant parisien La Petite Chaise, le retour discret de la bourgeoisie

Partager


CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Table historique de la rive gauche, elle vient de faire peau neuve, autour de boiseries vernies, nappes amidonnées et cuisine de tradition.

Elles disparaissent souvent dans un silence indifférent, coupable ou carrément crétin. Avec elles, avec leur pudeur à se retirer en silence, Paris perd toujours un peu de sa mémoire. Sûrement parce que leur effacement est trop poli et la liste qui l’accompagne trop triste à se compter. Les tables tombent ainsi parfois comme les hommes. Dommage! À ceux qui les fréquentèrent, elles laissent le goût métallique de la nostalgie. À ceux qui n’en savaient pas même le nom, elles cèdent au rendez-vous manqué.

Rive gauche, encore pire! Ce doit être l’Apollinaire des sentiments, le Souchon des choses, la poésie et le refrain du quartier. On s’y attablait ou non, bien ou mal, mais, entre un jardin, deux statues, trois monuments, elles avaient le mérite de faire ville. Petit miracle des circonstances, certaines réussissent parfois à sauver leur peau. Rue de Grenelle, La Petite Chaise est parmi celles-là.

Selon la légende, auberge belles pierres depuis 1680. À son mérite: quatre siècles à nourrir le Saint-Germain-des-Faims…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 67% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous



#restaurant #parisien #Petite #Chaise #retour #discret #bourgeoisie

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut